Yves Rocher : la célèbre enseigne emblématique de cosmétiques a quitté ses magasins définitivement en Suisse en 2023

Le départ d’Yves Rocher de la Suisse en 2023 marque la fin d’une histoire commerciale emblématique et surprend ses fidèles clientes.

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Beaucoup de clients fidèles ont sursauté en apprenant le départ d’Yves Rocher de la Suisse. La nouvelle a circulé vite, réveillant des craintes sur l’avenir de la marque. Les magasins français sont-ils menacés ? Les adeptes des crèmes et gels douche bretons doivent-ils s’inquiéter de voir disparaître leurs boutiques préférées ? La réponse mérite d’être détaillée, car derrière cette décision se cache une stratégie plus large qu’une simple fermeture.

Un choix stratégique

L’entreprise a décidé de fermer ses succursales en 2023 dans le cadre d’un plan de transformation. Ces boutiques, toutes en gestion directe, étaient jugées moins rentables face aux nouvelles habitudes de consommation. Mais il ne s’agit pas d’un repli global.

La marque reste leader en France avec plus de 660 magasins ouverts et fréquentés. Elle revendique 8 millions de clients français. Sans oublier les 20 millions de consommateurs dans le monde. En 2022 seulement, Yves Rocher a séduit près de 900 000 nouveaux adeptes. Donc le retrait helvétique ne traduit pas une perte de vitesse. Mais c’est plutôt une réorganisation ciblée. Le départ d’Yves Rocher de la Suisse s’explique davantage par la volonté de renforcer son modèle ailleurs que par une menace pesant sur sa survie.

Un ancrage fort en France

L’avenir hexagonal de la marque ne semble pas menacé. Aucune fermeture n’est prévue dans l’Hexagone. Au contraire, Yves Rocher continue d’investir dans ses points de vente, convaincu de leur importance pour conserver un lien direct avec ses clients.

Les conseillères, pièce maîtresse du modèle, bénéficient de formations complètes pour s’adapter aux attentes actuelles. Les magasins demeurent un espace d’échanges, de conseils personnalisés, et pas seulement des lieux de transaction. Cela explique pourquoi le départ d’Yves Rocher de la Suisse ne doit pas être perçu comme une alerte rouge pour la France. La marque mise encore sur ses boutiques, mais elle ajuste leur rôle dans un paysage dominé par le e-commerce.

Le groupe Rocher a d’ailleurs signé un accord social fort avec les syndicats. Ce plan de Gestion des Emplois et des Parcours Professionnels accompagne les salariés dans leur évolution, en interne comme en externe. L’objectif est clair : éviter les licenciements. Depuis mars 2023, plus de cinquante collaborateurs ont déjà choisi de profiter de ce dispositif, preuve que l’entreprise cherche à anticiper plutôt qu’à subir.

Départ d’Yves Rocher de la Suisse : une marque qui traverse la tempête

Les crises récentes ont balayé nombre d’enseignes du prêt-à-porter ou de la beauté. Fermetures en série, hausses des loyers, baisse de fréquentation : la liste est longue. Mais Yves Rocher résiste mieux que beaucoup. La marque a même gagné en popularité, occupant en 2023 la huitième place des enseignes préférées des Français selon LSA. Pas mal pour une entreprise secouée par la pandémie et les bouleversements du marché.

Le départ d’Yves Rocher de la Suisse ne traduit pas une faiblesse structurelle. Il s’inscrit dans un repositionnement, pour mieux répondre aux changements de comportements des consommateurs. Les clients achètent différemment, combinant digital et points de vente physiques. La marque adapte ses outils, ajuste ses réseaux, tout en restant fidèle à ses racines bretonnes et à son image de cosmétique naturelle.

Pourquoi il n’y a pas lieu de paniquer

Il est compréhensible que la fermeture de boutiques inquiète les clients français. On a vu tant d’enseignes disparaître ces dernières années qu’un retrait étranger sonne toujours comme un mauvais présage. Mais dans ce cas précis, il faut replacer la décision dans son contexte.

Le départ d’Yves Rocher de la Suisse ne remet pas en cause son leadership en France ni sa place mondiale. La marque ajuste sa présence pour rester compétitive. Ses magasins français, eux, restent essentiels et protégés. L’entreprise prépare l’avenir en misant sur la formation, la mobilité et la diversification de ses canaux de vente.

Yves Rocher n’est pas en déclin, mais en transition. Et si certains points de vente ferment hors de nos frontières, c’est pour concentrer les moyens là où la marque reste forte et plébiscitée. Les amateurs de soins végétaux peuvent donc respirer : leurs boutiques ne sont pas prêtes de disparaître.

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