Avis aux conducteurs de Seine-Maritime : un nouveau radar autonome a été installé à Callengeville. Méfiez-vous !
Les automobilistes de Seine-Maritime doivent redoubler d’attention. Depuis quelques jours, un radar autonome a pris place au bord de la route de Callengeville, rappelant que la vigilance reste de mise sur cet axe très fréquenté. Installé à un carrefour stratégique, il surveille dans les deux sens de circulation, une présence discrète, mais redoutablement efficace. Et pour les conducteurs habitués de ce secteur, ce nouvel œil électronique change déjà l’ambiance du trajet quotidien.
Un emplacement pensé pour renforcer la sécurité
La machine a été positionnée à un endroit bien précis. À savoir : le carrefour de la D928 et de la D920. Notamment, à quelques centaines de mètres de l’échangeur nᵒ 6 de l’A28. Sur cette partie, la vitesse est limitée à 80. Le choix de cet emplacement n’a rien d’anodin. Depuis des années, la RD928 est considérée comme une route à sécuriser. De nombreux panneaux-leurres y sont disposés régulièrement, rappelant aux automobilistes qu’un contrôle peut survenir à tout moment. Cette stratégie a pourtant déjà prouvé son efficacité, en incitant à lever le pied là où l’on roule souvent vite, trop vite parfois.
L’arrivée de ce radar autonome à Callengeville s’inscrit donc dans une logique de prévention. Plus qu’un outil de sanction, il agit comme un rappel constant. Son rôle est clair : réduire les excès de vitesse et limiter les risques d’accident. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si cet axe attire l’attention des autorités. Il relie Blangy-sur-Bresle à Isneauville sur 61 kilomètres, un itinéraire dense où se croisent habitants, poids lourds et automobilistes de passage. Sur une telle route, chaque kilomètre-heure gagné ou perdu peut faire la différence.
Des radars qui bougent, parfois vandalisés
Ce n’est pas la première fois qu’un radar de ce type apparaît dans le secteur. Le précédent appareil installé à l’entrée de Neufchâtel-en-Bray a disparu. Il a en effet été victime probable d’un acte de vandalisme ou simplement déplacé par les autorités. Ces machines, conçues pour être mobiles, changent régulièrement d’emplacement afin d’éviter la routine des automobilistes. Celui qui surveille aujourd’hui Callengeville se trouvait encore récemment à Quièvremont. Et il ne restera pas éternellement en place : le principe de ces radars est justement d’être déplacés sur des zones prédéfinies, toujours dans un objectif de sécurité.
Le long de la RD 928, plusieurs sites sont aménagés pour accueillir ces installations. Rocquemont en possède déjà un. D’autres points sont d’ailleurs connus, comme Blangy-sur-Bresle, le carrefour du Poteau Maître Jean, ou encore La Rue-Saint-Pierre, près du Moulin d’Écalles. Cette mobilité fait partie de la stratégie : surprendre, éviter les habitudes, maintenir la pression. Eh oui, car un radar que l’on connaît trop finit par ne plus avoir d’effet.
Les dégradations, elles, rappellent une autre réalité. Certains refusent ces contrôles et n’hésitent pas à s’en prendre aux cabines. Mais chaque radar vandalisé finit par être remplacé, parfois déplacé ailleurs. L’efficacité de ces dispositifs réside justement dans leur capacité à se fondre dans le décor, puis à disparaître pour mieux réapparaître ailleurs. Le nouveau radar autonome à Callengeville illustre parfaitement cette logique mouvante.
Un dispositif qui divise, mais qui reste indispensable
Sur les réseaux sociaux ou au bord des routes, les avis divergent. Certains automobilistes dénoncent une machine à fric, d’autres reconnaissent son utilité pour calmer les ardeurs des conducteurs pressés. Mais une chose est certaine : ces radars autonomes sont devenus incontournables sur les grands axes de Seine-Maritime. Leur mobilité les rend imprévisibles, et cette imprévisibilité sauve sans doute des vies.
Le radar autonome à Callengeville ne restera pas indéfiniment sur son emplacement actuel. Un jour ou l’autre, il reprendra la route pour s’installer ailleurs, le long de la RD928. Mais en attendant, il rappelle une règle simple : sur cette portion limitée à 80 km/h, mieux vaut respecter la consigne. Les conducteurs attentifs passent sans souci, les autres risquent une mauvaise surprise.
Ce type d’installation fait partie d’un dispositif plus global, pensé sur le long terme. La route n’est pas seulement un lieu de passage, c’est aussi un espace partagé. Et si la contrainte du radar agace parfois, elle contribue à rendre ces kilomètres moins dangereux. Pour les habitants, pour les usagers quotidiens, pour les familles qui empruntent ce tronçon, la présence d’un contrôle reste une garantie.