Squat : Après les maisons et les piscines, les squatteurs s’attaquent désormais à cette proie et voici pourquoi

Quand une maison se remplit sans consentement, la peur s’installe, les droits s’effritent et les propriétaires cherchent des réponses, vite.

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La nouvelle cible des squatteurs surprend autant qu’elle inquiète. On pensait que seuls les appartements vides ou les maisons secondaires pouvaient être envahis. Mais désormais, des propriétaires découvrent avec stupeur leurs forêts, péniches ou même leurs jardins occupés sans autorisation. Ce phénomène, en pleine expansion, secoue la tranquillité et met en lumière un vrai vide juridique.

Quand le squat dépasse les murs

L’image classique du squat reste la maison prise d’assaut en l’absence du propriétaire. Sauf qu’aujourd’hui, le terrain de jeu s’élargit bien au-delà. Les témoignages affluent : un bois envahi pour une fête sauvage, une péniche transformée en logement de fortune, une piscine utilisée en catimini dans un camping. À Paris, des péniches du port de l’Arsenal ont même fini incendiées après avoir été squattées. En Bretagne, des parcelles forestières servent régulièrement de campements, laissant derrière elles déchets et dégradations. La nouvelle cible des squatteurs ne se limite plus aux habitations classiques. Tout espace privé, isolé ou difficile à surveiller, attire ces occupations illégales.

Les propriétaires se retrouvent piégés par un phénomène qui dépasse largement leurs attentes. Certains découvrent leur terrain jonché de détritus après un week-end de rave improvisée. D’autres voient leur garage ou leur parking transformés en abris de fortune. Ce glissement vers des espaces variés amplifie le sentiment d’impuissance. Les mesures classiques de sécurité suffisent rarement face à des groupes déterminés. Et l’ombre d’une récurrence plane : une fois le lieu repéré, il peut être à nouveau ciblé.

Nouvelle cible des squatteurs

Les forêts sont devenues l’un des points chauds de cette évolution. Longtemps jugées sans intérêt, elles offrent aujourd’hui un terrain idéal pour passer sous les radars. La discrétion est totale : pas de voisins pour alerter, pas de caméras de rue pour surveiller. Des campements s’installent, parfois plusieurs jours, avant qu’un propriétaire ne tombe par hasard sur la scène. La nouvelle cible des squatteurs se dessine là, au cœur de zones isolées où l’illégalité prospère.

Les conséquences sont lourdes : bois coupé sans autorisation, feux allumés sans précaution, pollution laissée sur place. Et quand la maison attenante est visée, la situation vire au cauchemar. Des familles reviennent de vacances et découvrent leur logement occupé, sans recours immédiat. Le cadre légal reste bancal, surtout pour les terrains nus.

Un domicile profite de la protection de l’inviolabilité, mais une forêt ou un jardin, non. Ce flou encourage les occupations sauvages et ralentit toute procédure d’expulsion. Les forces de l’ordre exigent souvent des preuves d’identité des squatteurs. Une exigence presque irréalisable dans le cas d’un campement éphémère. Les délais s’allongent, la colère des propriétaires aussi. Cette nouvelle cible des squatteurs illustre une faille criante entre la loi et la réalité.

Une législation à la traîne

La multiplication des cas pousse de plus en plus de voix à demander une réforme. Les propriétaires de terrains ou de bateaux veulent une protection égale à celle des logements. Aujourd’hui, les délais d’expulsion varient énormément et laissent souvent le champ libre aux intrus. Certains renforcent leurs terrains avec des barrières, d’autres investissent dans des alarmes. Mais rien n’empêche vraiment une intrusion décidée. La nouvelle cible des squatteurs oblige à réfléchir à une approche plus globale. Les péniches, les jardins, les parkings privés ou les piscines devraient être inclus dans une protection claire.

Les associations de riverains alertent sur les dangers des incendies liés aux squats sauvages. Les communes, elles, redoutent les coûts de nettoyage et de sécurisation. Des députés évoquent déjà des propositions de loi pour combler ce vide. Reste à savoir si la volonté politique suivra face à un sujet explosif. En attendant, les particuliers se débrouillent seuls, avec des moyens souvent limités. Chaque nouvel épisode rappelle l’urgence d’une législation adaptée à ces réalités mouvantes. La nouvelle cible des squatteurs ne cesse de s’élargir, et rien ne dit que le phénomène s’arrêtera là. Sans réforme, chaque propriétaire reste exposé, quel que soit le bien qu’il possède.

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