Numéro 1 dans 101 pays, ce nouveau film avec Denzel Washington est un carton absoludans le monde !

À peine lancé sur Apple TV+, ce nouveau film déchaîne les foules et s’impose malgré des avis très partagés.

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« Highest 2 Lowest », le nouveau film de Denzel Washington, cartonne mondialement et s’impose en tête du box-office.

Un acteur peut encore faire trembler l’écran sans passer par les salles obscures. Pas besoin de tapis rouge ni d’affiches géantes pour provoquer l’événement. Il suffit d’un visage, d’une voix, d’une histoire. Le nouveau film de Denzel Washington prouve que la puissance d’un récit dépasse les murs d’un cinéma.

Un dilemme glaçant

Dans Highest 2 Lowest, Denzel Washington incarne David King, un magnat de la musique new-yorkais, habitué aux paillettes et aux deals juteux. Sa vie confortable bascule quand son chauffeur vit le pire drame possible : l’enlèvement de son fils, pris par erreur pour l’enfant du patron. La rançon vise le producteur, pas le père désespéré. Alors une question surgit, insoutenable. Doit-il payer pour sauver un enfant qui n’est pas le sien, au risque de tout perdre ?

Cette intrigue, inspirée du roman qui a nourri Kurosawa dans Entre le ciel et l’enfer, trouve ici une nouvelle résonance. Le décor a changé. Adieu les grandes usines japonaises, place aux tours vitrées de Manhattan, aux studios où la musique se fabrique comme une marchandise de luxe. Spike Lee orchestre ce chaos moral avec son style nerveux, percutant, imprégné de réalisme urbain. La caméra explore les contrastes : richesse éclatante d’un côté, détresse silencieuse de l’autre.

Le résultat frappe fort. Ce nouveau film de Denzel Washington ne raconte pas seulement un rapt. Il expose la frontière fragile entre responsabilité et égoïsme, loyauté et survie. Chaque regard pèse, chaque silence devient une sentence. L’histoire se vit autant qu’elle se regarde.

Une sortie discrète, un succès immédiat

Highest 2 Lowest avait fait sensation à Cannes, présenté hors compétition, applaudi, mais sans promesse d’affiche française. Puis est venu le choix surprenant : aucune sortie en salle. Il est directement disponible sur Apple TV+ depuis le 5 septembre. Pas de files d’attente, pas de pop-corn, juste un clic pour entrer dans le drame.

Le pari semblait risqué. Il s’est transformé en triomphe. En vingt-quatre heures, le long-métrage caracolait en tête des classements dans 99 pays, dont la France, les États-Unis et même le Japon. FlixPatrol l’a confirmé : la vague était mondiale. Les spectateurs ont suivi en masse, propulsant l’œuvre au rang de phénomène planétaire. Le streaming a remplacé la salle, sans éteindre la ferveur.

Ce nouveau film de Denzel Washington incarne aussi cette transition du cinéma vers d’autres supports. L’expérience change, mais pas l’émotion. La tension dramatique passe par l’écran, peu importe sa taille. Certains regrettent l’absence de projection traditionnelle, d’autres se réjouissent d’y avoir eu accès immédiatement. Dans les deux cas, le film n’a pas laissé indifférent.

Highest 2 Lowest : les retrouvailles d’un duo mythique

Spike Lee et Denzel Washington, c’est une histoire qui traverse des décennies. Ensemble, ils ont façonné des classiques comme Mo’ Better Blues, Malcolm X ou He Got Game. Leur dernière collaboration remontait à Inside Man, en 2006. Vingt ans, presque sans se croiser. Puis ce projet est arrivé, et les deux géants ont rallumé l’étincelle.

La mise en scène de Spike Lee garde sa force visuelle, son goût pour les contrastes sociaux, ses touches politiques discrètes, mais fermes. Washington, lui, déploie une intensité rare. Son regard porte la culpabilité, sa voix claque comme une sentence, son corps pèse de toute l’autorité d’un homme habitué à régner. Face à lui, Jeffrey Wright incarne un père humble et digne, déchiré, mais résistant. Le duo d’acteurs élève chaque scène.

Ce nouveau film de Denzel Washington n’est pas seulement une œuvre de plus dans sa carrière. Il ressemble à une déclaration. Comme si l’acteur, approchant peut-être de la retraite, voulait rappeler une dernière fois ce qu’il incarne : la droiture, la complexité, l’humanité en lutte avec elle-même. Spike Lee, de son côté, confirme son talent à transcender une intrigue pour en faire un miroir social.

Leur cinéma ne cherche pas l’effet facile. Il s’ancre dans des dilemmes, des regards, des choix impossibles. Le spectateur sort secoué, pas seulement diverti. Et c’est là la force d’un grand film : rester longtemps après l’écran noir.

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