Depuis vingt ans, Michèle Bernier savoure la vie dans le IXᵉ arrondissement, un quartier vibrant qu’elle chérit profondément.
Une vie parisienne bien ancrée… À l’affiche de La Stagiaire ce mardi soir sur France 3, Michèle Bernier parle souvent de Paris comme d’un amour fidèle. Vingt ans déjà qu’elle a choisi le IXᵉ arrondissement comme port d’attache. Elle y trouve une énergie unique, entre artistes, cafés de quartier et théâtres qui nourrissent son quotidien. C’est un lieu où elle se sent vraiment chez elle, un décor familier qu’elle chérit autant que sa liberté.
Michèle Bernier et son quartier adoré
Le IXᵉ arrondissement n’est pas qu’une adresse sur une carte. Pour Michèle Bernier, c’est un territoire vivant, un espace où les rencontres se font au détour d’un café, d’une rue animée, d’une salle de spectacle. Elle aime s’y promener, s’y poser, croiser des visages connus comme si Paris devenait soudain un petit village. Les lieux culturels l’attirent naturellement, à commencer par le Théâtre de Paris, voisin qu’elle fréquente avec gourmandise.
Mais le quotidien ne se résume pas aux planches. La comédienne trouve aussi son bonheur dans de petites boutiques confidentielles, comme Baabou, où les vêtements respirent l’originalité et l’authenticité. Elle aime cette façon d’acheter, loin des enseignes formatées, dans un échange vrai avec la créatrice. Après une virée shopping, vient souvent l’étape gourmande. Elle retrouve des amis autour d’un verre et d’une belle planche au Bon George, son adresse fétiche. La viande y est d’une qualité rare, l’accueil chaleureux, et l’ambiance invite à se poser sans regarder l’heure. Et quand l’envie d’Asie la titille, elle file aux Pâtes Vivantes, ce restaurant où le parfum épicé des nouilles chinoises réveille les sens. Elle ne cache pas non plus son faible pour les douceurs, et lorsqu’elle s’offre un baba au rhum signé Sébastien Gaudard, c’est un vrai moment de fête. Derrière ces habitudes se dessine un portrait simple : celui d’une femme qui aime les belles choses, mais surtout les instants partagés.
Une maison loin du tumulte
Paris reste son ancrage, mais Michèle Bernier garde un lien puissant avec la campagne. Depuis le décès de son père, elle se rend régulièrement dans la maison familiale, nichée au cœur de la forêt d’Argonne, dans la Meuse. Là-bas, l’air a une autre saveur. Les mirabelliers et les cerisiers lui rappellent que la nature a sa propre élégance. Elle s’émerveille des paysages vallonnés, des forêts profondes, et parle de cette région comme d’un secret à préserver. C’est un havre qui l’apaise, loin du tumulte des tournages et des projecteurs.
Dans cette demeure, elle retrouve aussi ses enfants, Charlotte et Enzo, qui viennent partager ce refuge. Ensemble, ils redécouvrent la joie simple des repas de famille, des balades au grand air, du silence ponctué par le chant des oiseaux. Loin des caméras, la comédienne n’est plus qu’une mère, une grand-mère, une femme qui profite des siens. « C’est un peu notre nid à nous », confiait-elle. Et il y a dans ses mots une tendresse qu’on ne triche pas. Ce contraste entre la ville et la campagne dessine l’équilibre qu’elle a su construire : Paris pour l’énergie, Argonne pour la respiration. Deux lieux, deux visages, une même femme entière et attachante.