Mark Zuckerberg secoue le monde de la technologie en affirmant la fin des smartphones, remplacés par une révolution inattendue.
Pendant des années, on a vécu avec ce petit rectangle collé à la main. Il est presque devenu une extension de nous-mêmes. Le smartphone a changé notre façon de travailler, d’aimer, de voyager, de consommer. Il a mis le monde entier dans notre poche. Son secret ? Ses promesses d’instantanéité et de connexion permanente. Et pourtant, certains affirment que l’histoire touche à son crépuscule. La fin des smartphones pourrait être plus proche qu’on ne l’imagine.
Des lunettes pour remplacer ce compagnon de route
Mark Zuckerberg n’a pas tremblé lorsqu’il a annoncé sa vision : à ses yeux, la fin des smartphones est inévitable. Les téléphones qui dictent nos gestes au quotidien céderaient leur place à un objet plus discret, plus proche du corps : les lunettes connectées. Elles ne se contentent pas de projeter des notifications devant les yeux. Elles ouvrent une autre façon de vivre la technologie, sans avoir constamment un écran à serrer dans la main.
Meta a déjà posé ses pions avec les Ray-Ban Stories, puis les Ray-Ban Meta, capables de filmer, d’écouter, de traduire en direct, et même d’afficher des informations en réalité augmentée. On imagine une scène simple : marcher dans une rue étrangère et voir, en temps réel, la traduction des panneaux. Ou demander à voix basse un itinéraire sans sortir d’appareil de sa poche. Zuckerberg promet une vie où la technologie s’efface, où l’on ne la subit plus.
Mais cette vision a ses zones d’ombre. Tout le monde n’est pas prêt à abandonner le confort familier du smartphone. Il faudra apprivoiser ce nouveau geste, accepter ce mélange entre virtuel et réel, et surmonter la peur d’être observé en permanence derrière ces verres intelligents.
Quand le marché s’essouffle et que l’innovation patine
Le discours de Mark Zuckerberg ne flotte pas dans le vide. Le marché mondial montre déjà des fissures. Les ventes de téléphones ont reculé, la production ralentit, et les modèles d’entrée de gamme peinent à séduire. Les constructeurs sortent un nouveau smartphone chaque année, mais les différences deviennent minces. L’appareil photo gagne un capteur, la batterie gagne une heure… pas de quoi pousser les foules à changer.
À l’inverse, les modèles haut de gamme progressent, car les consommateurs préfèrent désormais investir dans un appareil durable qu’ils garderont longtemps. Cela ressemble à un signe avant-coureur. La fin des smartphones ne se décrète pas du jour au lendemain, elle s’installe doucement, comme un crépuscule. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : baisse des ventes, stagnation des innovations, essoufflement général. Les géants de la tech le savent et cherchent déjà la prochaine vague.
C’est là que les lunettes entrent en scène. Elles sont encore chères, parfois fragiles, pas toujours pratiques. Mais les premiers utilisateurs ouvrent la voie, un peu comme à l’époque des premiers iPhone.
Les défis d’un futur sans smartphone
Passer de l’écran tactile aux lunettes intelligentes ne se fera pas sans accrocs. Le prix reste une barrière. Certains modèles atteignent plusieurs milliers d’euros. Eh oui, un chiffre bien au-delà de ce qu’un foyer moyen peut envisager. L’autre défi, c’est la confiance. Comment croire que nos données resteront protégées quand chaque geste, chaque regard pourrait être enregistré ?
Pourtant, la marche semble irréversible. La fin des smartphones n’est plus seulement une hypothèse futuriste. C’est une transition qui se dessine déjà dans nos usages. Les prochaines années seront marquées par une cohabitation. Le smartphone restera là, mais il s’effacera peu à peu devant des objets plus intégrés à notre quotidien. On le sortira moins, on le regardera moins. Jusqu’au jour où il deviendra l’équivalent du vieux lecteur MP3 : un souvenir d’une époque révolue.
Une chose est sûre : notre rapport à la technologie s’apprête à changer profondément. Et peut-être qu’un matin, on réalisera que la promesse de Zuckerberg s’est accomplie. La fin des téléphones portables ne fera plus débat, elle sera devenue réalité.