Le prince Harry va se rendre à Londres pour revoir son père Charles III, atteint d’un cancer : « Ce serait bien de se réconcilier »

Après plusieurs mois de froid, père et fils synchronisent enfin leurs agendas et tentent un vrai rapprochement discret.

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Vingt mois de silence entre père et fils, et voilà que le prince Harry s’apprête à rencontrer Charles III à Londres.

Vingt mois sans se parler, des rancunes familiales qui s’accumulent, et un contexte royal qui ne cesse de se tendre. Derrière les sourires officiels, le fossé entre père et fils s’est creusé. Pourtant, l’heure approche peut-être d’un nouveau départ. La rencontre entre le prince Harry et Charles III se dessine enfin, sous les projecteurs de Londres.

Rencontre entre le prince Harry et Charles III : un moment très attendu

Le décor est posé. Harry revient au Royaume-Uni pour les WellChild Awards, une cérémonie caritative qu’il parraine depuis longtemps. Officiellement, le voyage n’a rien à voir avec la famille royale. Officieusement, il pourrait devenir un tournant. À 40 ans, le fils cadet du roi s’apprête à croiser à nouveau son père de 76 ans, qu’il n’a pas vu depuis l’annonce de son cancer.

Les proches du monarque laissent entendre qu’une discussion intime pourrait avoir lieu. Rien d’assuré, rien de planifié avec faste, mais une possibilité qui nourrit l’espoir. Une source citée par le Mirror parle d’un « début », comme une main tendue après tant de silences. Pas une réconciliation totale, mais une brèche dans le mur.

William, lui, reste à l’écart. Pas d’embrassade prévue, pas même une poignée de main. Le futur héritier de la Couronne n’a pas digéré les passages de l’autobiographie de son frère, notamment ceux qui visaient Kate. Le refus est net : il ne sera pas là. Cette absence ajoute un poids symbolique à la rencontre entre le prince Harry et Charles III, qui se fera sans l’autre pièce maîtresse de la fratrie.

Un passé lourd et des rancunes persistantes

La dernière apparition commune à Londres n’avait rien d’un moment de famille. Harry venait plaider sa cause devant la justice britannique pour obtenir une protection policière, refusée par le gouvernement. Cette affaire de sécurité avait encore creusé le fossé, jusqu’à couper le dialogue entre le roi et son fils. Harry l’avait dit sans détour à la BBC : « Il ne me parle plus à cause de cette histoire. »

Depuis, le temps a passé, et les blessures ont pris d’autres formes. Dans ses confidences, le prince reconnaît avoir pardonné certaines rancunes, mais pas toutes. Derrière les mots, on entend une lassitude, mais aussi une volonté : réparer, au moins avec son père. Il le dit lui-même : la vie est trop courte, et personne ne sait combien d’années restent au souverain.

La rencontre entre le prince Harry et Charles III prend alors une dimension intime, presque vitale. Ce n’est plus seulement une affaire royale, mais un moment de famille, avec ses douleurs et ses doutes. Chacun sait que les vieilles rancunes ne s’effacent pas d’un geste, mais une conversation vaut mieux que vingt mois de silence.

Entre espoir et méfiance

Reste la question : que peut vraiment changer une telle rencontre ? Le poids des mots prononcés par Harry dans ses interviews, ses livres, ses prises de parole publiques ne s’efface pas en une soirée. La méfiance est là, des deux côtés. Mais le besoin de renouer aussi.

Les observateurs de la monarchie y voient un pas nécessaire. Pour l’image d’une institution fragilisée, pour l’équilibre d’un père malade, pour la crédibilité d’un fils qui cherche à apaiser. L’absence de William montre que le chemin reste long. Mais même fragile, même imparfaite, une rencontre entre le prince Harry et Charles III garde une portée immense.

Elle symbolise la possibilité d’un apaisement. Pas une réconciliation miraculeuse, mais un fil tendu entre deux hommes, deux générations, deux destins liés malgré tout. Londres pourrait devenir le théâtre d’un moment que beaucoup attendent : celui où le dialogue reprend enfin.

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