Le Portugal, c’est fini : à la retraite, les Français se tournent désormais vers cette autre destination européenne plus irrésistible que la France

Et si le vrai luxe de la retraite n’était pas l’exotisme lointain, mais une adresse ensoleillée, simple et abordable ?

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Adoré des retraités français depuis des années, le Portugal voit aujourd’hui sa suprématie menacée par un voisin européen.

Parler d’avenir, ça fait du bien. Surtout quand l’horizon s’éclaircit après des mois de doutes. On cherche un cap, on mesure ce qui compte, on ose changer de décor. L’idée d’une retraite en Espagne s’invite alors comme une évidence tranquille. Bienvenido a España !

Pourquoi la retraite en Espagne s’impose maintenant

Le Portugal a longtemps gardé la tête du podium. La réforme fiscale a brisé l’élan et poussé bien des couples à reconsidérer leurs plans. Les priorités se réordonnent avec simplicité : qualité de vie, soleil, services proches, accès fluide aux soins. L’argument du pouvoir d’achat rejoint le désir de stabilité. La retraite à l’étranger demande du concret, pas des promesses floues. L’Espagne coche de nombreuses cases sans forcer. Les côtes méditerranéennes rassemblent lumière, convivialité et infrastructures, pensées pour tous les âges. On s’y projette sans appréhension, on s’y installe avec douceur.

La retraite en Espagne ne se résume pas à la météo, elle raconte une façon de vivre plus sereine. Le quotidien trouve un rythme régulier, loin des allers-retours anxieux et des budgets serrés. On respire mieux, on dépense moins pour la même qualité de vie. La proximité avec la France rassure les familles, rassure aussi les nouveaux venus. Les allers-retours se font vite, sans casse-tête ni stress. La retraite à l’étranger gagne en simplicité quand l’avion met deux heures pour rejoindre Paris ou Lyon. La barrière de la langue s’abaisse avec le temps, les repères s’installent naturellement. Les habitudes se prennent dans un marché local, une pharmacie, un club de sport. L’intégration s’amorce par de petits gestes quotidiens. On se sent chez soi sans renier ses attaches.

Vivre au quotidien sur les côtes méditerranéennes

La Costa del Sol déroule un paysage de villes accueillantes. Málaga, Marbella, Torremolinos, Benalmádena proposent des services accessibles à pied. Les commerces ouvrent largement, les professionnels de santé reçoivent rapidement. Les parcs ombragés offrent des pauses faciles en milieu de journée. La Costa Blanca étale des quartiers modernes et pratiques. Alicante, Playa San Juan, El Campello marient énergie urbaine et bord de mer. Un tramway bien pensé simplifie les déplacements, y compris pour les seniors. Les transports publics soulagent la voiture et le stationnement. Le système de santé espagnol rassure par sa réputation. Les hôpitaux fonctionnent efficacement, la médecine de ville reste abordable et réactive. Les mutuelles complètent le cadre public avec clarté. Les parcours de soins s’organisent sans labyrinthe administratif.

Le budget confirme l’attrait d’une installation. Un couple vit confortablement avec 2 000 à 2 200 € par mois en grande ville. Hors centre, 1 500 à 2 000 € suffisent pour garder du confort. Les courses mensuelles se situent souvent entre 250 et 350 €. Les chiffres tiennent la route face aux prix français. Côté logement, l’offre reste variée selon la zone. À Alicante, un T4 d’environ 70 m² se loue autour de 800 à 1 000 € par mois. L’immobilier à l’achat tourne près de 2 000 €/m² à Alicante. Marbella grimpe vers 3 500 €/m² sur les secteurs recherchés.

On choisit selon son rythme et ses envies. La retraite en Espagne se construit à la carte, jamais au pas de charge. Les journées adoptent une cadence plus douce. On marche davantage, on profite des terrasses, on redécouvre la sieste. Le temps social retrouve de la place, la santé suit. La retraite à l’étranger prend une dimension humaine, très concrète.

Fiscalité, liens faciles et repères familiers

La fiscalité espagnole reste lisible pour un retraité français. La convention franco-espagnole évite la double imposition sur les pensions de source française. L’impôt s’applique dans le pays de résidence avec un barème progressif de 19 %. Les déductions locales allègent la note pour des revenus moyens. Les prélèvements sociaux français ne s’ajoutent pas sur les pensions versées à l’extérieur. Les charges de copropriété et l’IBI se montrent généralement plus doux qu’en France. Le cadre budgétaire gagne en prévisibilité, ce qui apaise l’esprit. On apprécie cette clarté au moment de planifier.

La présence d’une communauté francophone facilite l’atterrissage. Des associations culturelles, sportives et d’entraide accompagnent les démarches. Les événements locaux créent des liens rapides, sans forcer. On partage une promenade, on échange une adresse de médecin, tout s’imbrique.

Un rêve…

La retraite en Espagne s’appuie sur un écosystème vivant. Les voisins aident, les commerçants reconnaissent les visages, les habitudes s’ancrent. Les fêtes de quartier rassemblent et donnent du relief au calendrier. L’éloignement perd en poids quand la logistique devient simple. Les connexions aériennes gardent la famille à portée de week-end. Deux heures séparent souvent Málaga, Alicante ou Palma des grandes villes françaises. Les retours se gèrent sans marathon ni surcoût dément. Les saisons dictent un tempo aimable.

On adapte les horaires à la lumière, on étire les soirées d’été. La mer apaise, même quand on reste en ville. Le corps suit cette cadence plus souple, la tête aussi. La retraite à l’étranger gagne un supplément d’âme quand la vie pratique n’épuise plus. On retrouve du temps pour apprendre, découvrir, recevoir. Et pas que. On redonne de la place aux rencontres et aux projets légers. Elle cesse d’être une idée abstraite, elle devient un quotidien tangible. On s’y sent aligné avec ses priorités, on avance paisiblement. La rupture avec le Portugal se fait sans amertume, presque naturellement. On choisit le présent, avec lucidité et envie.

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