On ne s’attend jamais à ce que sa tisane du soir devienne un sujet d’inquiétude. Pourtant, un rappel produit sur des infusions à la camomille vient d’être lancé par les autorités françaises. Le nom de la marque circule partout, et les consommateurs s’interrogent sur ce qu’ils ont réellement bu depuis plusieurs mois.
Rappel produit sur des infusions à la camomille
L’alerte vise plusieurs références de la gamme Clipper vendues entre mai 2024 et janvier 2025. Trois produits bien précis : Infusion Camomille rhd 37,5 g, Camomille Mélisse Cannelle 35 g vendue sous le nom « Keep Calm », et Camomille Pêche 30 g. Ils étaient disponibles dans les grandes surfaces, les magasins bio et même en ligne. Ceux qui ont acheté ces infusions pendant la période concernée devraient vérifier immédiatement leurs placards. En cas de doute, le réflexe est simple : ne pas consommer, rapporter au point de vente. L’enjeu n’est pas financier, mais sanitaire. Ce rappel produit sur des infusions à la camomille n’est pas une formalité administrative ; il s’agit d’un véritable avertissement.
Une contamination qui inquiète
Les analyses ont révélé la présence d’oxyde d’éthylène. Ce pesticide est interdit en Europe. En effet, il s’accumule dans l’organisme et provoque des effets graves sur la santé. Cancérogène et reconnu, perturbateur hormonal avéré, il figure depuis longtemps sur la liste noire des autorités sanitaires. Une consommation occasionnelle n’a rien d’alarmant selon les toxicologues, mais une consommation régulière peut poser problème. Femmes enceintes, enfants et personnes fragiles sont particulièrement concernées. Cette situation illustre combien la vigilance reste indispensable dans la chaîne alimentaire. Un rappel produit sur des infusions à la camomille n’est pas courant, mais il rappelle que même les produits les plus simples doivent être surveillés de près.
Que faire si on possède ces infusions ?
La procédure de retrait court jusqu’au 29 mars 2025. Elle est claire : identifier les lots, cesser toute consommation et rapporter les boîtes. Un numéro d’information a été mis en place pour répondre aux questions des clients. Mieux vaut conserver un ticket de caisse, mais même sans preuve d’achat, les magasins récupèrent les produits. Ce n’est pas seulement une question de remboursement : l’objectif est d’éliminer rapidement toute circulation des lots contaminés. Ce rappel produit sur des infusions à la camomille montre aussi l’efficacité des systèmes de contrôle, même imparfaits. La France coopère avec les instances européennes pour renforcer les vérifications et éviter que de telles substances n’atteignent les rayons.
Une alerte qui invite à plus de prudence
Cet épisode met en évidence l’importance de s’informer régulièrement sur les rappels alimentaires. Les sites officiels du ministère de l’Agriculture ou de la Répression des fraudes recensent toutes les alertes en cours. Trop peu de consommateurs les consultent, pensant à tort que ce genre de problème ne les concerne pas. Pourtant, les produits rappelés finissent souvent dans des cuisines ordinaires. Le rappel produit sur des infusions à la camomille sert d’exemple concret : une habitude aussi anodine qu’une tisane du soir peut révéler des failles dans l’approvisionnement. Une vigilance partagée entre producteurs, distributeurs et acheteurs devient indispensable pour garantir la sécurité alimentaire.