L’ancien présentateur du JT Benoît Duquesne retrouvé mort à 56 ans sur sa péniche, sa fille Marie a pris sa relève à la télé

Les morts suspectes d’une star de la télé alimentent rumeurs, intrigues et mystère, laissant fans et proches en quête de vérité.

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Le décès de Benoît Duquesne a frappé de plein fouet le monde du journalisme. Une disparition brutale, à seulement 56 ans. Il avait laissé derrière lui une famille bouleversée, des confrères abasourdis et des téléspectateurs privés d’un visage familier de l’info. Figure de France Télévisions, voix respectée du JT et de Complément d’enquête, il avait marqué par son exigence, sa rigueur et une élégance discrète qui forçait le respect.

Décès de Benoît Duquesne : une disparition inattendue

Le 3 juillet 2014, il enregistrait encore un numéro de Complément d’enquête, installé dans une placette du quartier de Saint-Germain-des-Prés. L’invité du jour n’était autre que Bernard-Henri Lévy. Les échanges étaient intenses, pugnaces, portés par une préparation minutieuse. Rien, absolument rien, ne laissait présager le drame. BHL se souviendra d’un journaliste « très très en forme », blagueur avant comme après, dandy dans sa manière de relativiser les choses. Quelques heures plus tard, le décès de Benoît Duquesne était annoncé. Son corps fut retrouvé sans vie sur sa péniche, amarrée à L’Île-Saint-Denis. Une crise cardiaque foudroyante.

Le choc fut immédiat. Ses collègues de France Télévisions parlaient d’un homme robuste, toujours en mouvement, insoupçonnable d’une telle fragilité. Les hommages affluèrent aussitôt, de François Hollande à Manuel Valls, en passant par ses confrères abasourdis. Tous saluaient la rigueur, le professionnalisme et l’attachement viscéral au service public. La disparition d’une telle figure a laissé un vide profond dans une rédaction déjà marquée par la perte d’autres grands noms.

Le deuil d’une famille et d’une profession

Des jours après le décès de Benoît Duquesne, l’église Jeanne-d’Arc de Versailles accueillait ses obsèques. Une foule nombreuse était présente pour dire adieu. David Pujadas, Gilles Bouleau, Laurent Delahousse, Jean-Pierre Elkabbach étaient là pour soutenir Élisabeth, son épouse. Il en est de même pour leurs quatre enfants : Pierre, Marie, Mélanie et Mathilde. Derrière les hommages officiels, il y avait surtout une douleur intime. C’était celle d’une famille privée trop tôt d’un mari, d’un père.

Pour ses confrères, il restait le souvenir d’un homme exigeant, mais bienveillant. Un professionnel qui préparait un entretien de trente minutes comme s’il devait durer des heures. Un journaliste passionné par la politique, mais jamais complaisant, attaché à rester au-dessus des modes, fidèle à sa mission première : informer sans détour. Le décès de Benoît Duquesne rappelait à tous combien ces figures de l’info, si présentes à l’écran, demeurent fragiles dans la vie réelle.

Une passion qui continue à travers sa fille

Les années passent, mais la trace ne s’efface pas. Le décès de Benoît Duquesne a marqué un tournant, mais l’esprit du journaliste vit encore à travers sa fille Marie. Elle a choisi d’emprunter le même chemin, avec détermination et humilité. Reporter pour BFMTV, puis secrétaire générale de la rédaction locale à Nice, elle porte le flambeau, à sa manière. On se souvient d’elle sur le terrain lors des inondations du Gard en 2018, micro à la main, comme son père l’avait tant de fois fait.

En mai dernier, elle s’adressait à de jeunes étudiants en journalisme, expliquant son rôle, sa vision, et surtout son attachement à ce métier exigeant. La passion de son père semble l’habiter encore, comme une boussole discrète. C’est là, peut-être, l’héritage le plus fort. Car au-delà des images et des hommages officiels, le décès de Benoît Duquesne a laissé un vide, mais aussi une flamme transmise. Un goût pour la vérité, une exigence de rigueur et un amour profond pour ce métier qui ne s’éteindra pas.

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