Jane Fonda bouleverse ses fans en rendant un vibrant hommage à Robert Redford, légende du cinéma américain.
Il y a des nouvelles qui figent le temps. Le décès de Robert Redford appartient à cette catégorie. On le croyait presque éternel, tant son charisme et son énergie semblaient intacts. Pourtant, à 89 ans, l’icône s’est éteinte. Il laisse derrière lui une trace profonde. Une belle empreinte dans l’histoire du cinéma.
Les adieux bouleversants de ses partenaires de jeu
Ce départ a réveillé des souvenirs intimes chez celles et ceux qui ont partagé son chemin. Parmi eux, l’hommage de Jane Fonda à Robert Redford frappe par sa sincérité. « Il représentait beaucoup pour moi, c’était une personne merveilleuse à tous points de vue », a déclaré l’actrice en larmes.
Quatre films les ont réunis, de Pieds nus dans le parc à Nos âmes la nuit. Elle se souvient avoir pleuré toute une matinée en apprenant la nouvelle. Dans ses mots, une tendresse immense : « Bob a vraiment fait la différence, de toutes les meilleures façons. Il représentait une Amérique que nous devons continuer à défendre aujourd’hui. » On entend la voix trembler derrière ces phrases.
Elle raconte aussi ses regrets. Ceux d’avoir voulu lui rendre visite ces derniers mois sans en trouver le temps. « À notre âge, à plus de 80 ans, il ne faut pas attendre. » Cette confession sonne comme une leçon de vie, arrachée par la douleur. Le décès de Robert Redford n’a pas seulement arraché un ami à John Fonda. Il lui a rappelé la fragilité du temps.
Barbra Streisand, elle, a ravivé d’autres images, celles de Nos plus belles années. Leur histoire d’amour à l’écran a marqué des générations. Elle parle de journées exaltantes, intenses, où chaque instant partagé comptait. Elle le décrit comme charismatique, drôle, attentif. Pas seulement un grand acteur, mais un homme curieux, toujours prêt à échanger. La dernière fois qu’elle l’a vu, ils parlaient d’art autour d’un déjeuner, échangeant même leurs premiers dessins. Une complicité discrète, préservée, loin des projecteurs.
Une légende généreuse et visionnaire
Ces confidences mises bout à bout esquissent le portrait d’un homme accessible, tendre, profondément humain. Derrière l’icône, l’ami. Derrière la légende, la présence rassurante. Et c’est bien cela que révèle l’hommage de Jane Fonda comme celui de Barbra Streisand : un être unique, irremplaçable, qui dépassait son image publique.
Parler de Redford, ce n’est pas seulement dérouler une filmographie. C’est se souvenir d’un homme qui a façonné une autre manière de voir le cinéma. Son nom reste indissociable du Festival de Sundance. Sans lui, le cinéma indépendant américain n’aurait peut-être jamais connu un tel essor. Ron Howard a rappelé combien ce festival a permis de faire émerger une nouvelle génération d’artistes. Là encore, le décès de Robert Redford ne laisse pas seulement un vide artistique, mais un trou béant dans une culture entière.
Pour de jeunes acteurs, il a été un mentor inattendu. C’est le cas de Scarlett Johansson. Elle avait onze ans lors du tournage de L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux. Elle se souvient de ses conseils. Ou encore de sa patience. Et surtout de la manière dont il prenait le temps de s’asseoir avec elle avant chaque scène. Elle parle d’un plateau où l’on se sentait en sécurité, où l’on osait découvrir. Iain Armitage, le petit prodige de Young Sheldon, garde lui aussi en mémoire cette atmosphère particulière sur Nos âmes la nuit. « Un rêve », écrit-il simplement.
Ces souvenirs, éparpillés chez ceux qui l’ont croisé, racontent un fil invisible : Redford savait transmettre. Il ne se contentait pas de jouer, il partageait. Et c’est sans doute ce qui rend le décès de Robert Redford si difficile à accepter. Quand disparaît un artiste, on perd ses rôles. Quand disparaît un homme comme lui, on perd une lumière, une bienveillance, une générosité.
Décès de Robert Redford : une étoile qui continue d’éclairer
Aujourd’hui, les hommages affluent de partout. Mais celui qui restera le plus marquant, c’est peut-être celui de Jane Fonda. Parce qu’il ne parle pas de cinéma seulement. Il évoque une vie, de l’amour, de regrets, de temps qui s’échappe trop vite. Elle n’a pas seulement perdu un partenaire d’écran, elle a perdu un complice, un ami de toujours. Et ses mots résonnent comme une vérité simple : il faut dire aux gens qu’on les aime tant qu’ils sont encore là.
Robert Redford a marqué par ses rôles, par sa beauté solaire, mais aussi par sa manière d’incarner une époque. Une Amérique idéalisée, libre et aventureuse. Un pays réfléchi, militant, soucieux de son environnement. C’est cette image qu’il laisse derrière lui. Et c’est à chacun de nous de la faire vivre encore.
Sa mort n’efface pas les films qui nous ont fait rêver ni les combats qu’il a menés. Elle invite à se replonger dans ses œuvres. à revoir Butch Cassidy et le Kid, L’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux, ou encore Nos âmes la nuit. Chaque film rappelle pourquoi il était unique. Et surtout pourquoi il le restera.
Le décès de Robert Redford attriste, mais son héritage rassure. Son sourire demeure dans la mémoire collective. Ses choix artistiques continuent d’inspirer. Et son audace ouvre toujours la voie aux générations futures. Derrière l’émotion des adieux, il reste une certitude : Redford n’appartient pas seulement au passé. Il habite encore le présent.