Ils voulaient acheter une maison à 1 euro en Italie, mais ils ont immédiatement abandonné dès qu’ils ont vu le contrat

Séduit par une offre en apparence idéale, un jeune couple a vite découvert ses pièges.

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Ils ont rêvé d’une maison à un euro en Italie, mais le contrat les a immédiatement effrayés. Attention aux yeux…

L’idée séduit à chaque fois qu’elle refait surface : acquérir une maison à 1 euro en Italie et changer de vie. Sur le papier, c’est une promesse irrésistible. Du moins, dans un monde où l’immobilier semble hors de portée pour beaucoup. Une porte ouverte vers une existence plus simple, dans un décor de villages pittoresques. Mais la réalité, elle, réserve parfois des surprises moins romantiques.

Maison à 1 euro : le rêve se heurte aux conditions en Italie

Callie Riemann, une Américaine de 30 ans, et son mari se sont laissé tenter. Ils rêvaient d’échapper au tumulte des grandes villes et d’ancrer leur vie dans la douceur italienne. Le programme des maisons à 1 euro en Italie leur est apparu comme une chance unique : un nouveau départ pour presque rien. « Entre payer un loyer de 500 euros par mois ou acheter une maison pour 1 euro, la décision semblait évidente », confie Callie.

Mais très vite, le couple découvre les zones d’ombre. Derrière chaque annonce se cache une montagne d’obligations. Les maisons, souvent en ruine, nécessitent des rénovations colossales, parfois chiffrées en centaines de milliers d’euros. Certaines menacent même de s’effondrer. À cela s’ajoutent les règles strictes imposées par les municipalités : restaurer le bien en quelques années, vivre sur place une partie de l’année, parfois même ouvrir un commerce. Sans parler des contrats rédigés uniquement en italien, un obstacle insurmontable pour qui ne maîtrise pas la langue. « À mesure que nous avancions, le risque paraissait trop grand », avoue la jeune femme.

L’enthousiasme initial laisse alors place à la prudence. L’aventure romantique se transforme en parcours semé d’embûches. Le couple décide de renoncer à cette option, préférant chercher une alternative plus réaliste, même si elle coûte plus cher.

Une autre voie pour une nouvelle vie

Finalement, Callie et son mari trouvent leur bonheur ailleurs. Ils investissent 29 000 euros dans une ferme de 290 m² avec un hectare de terrain, à Sant’Elia a Pianisi, un village de mille habitants situé entre Naples et Rome. Contrairement aux ruines promises par la maison à 1 euro en Italie, cette maison est presque habitable immédiatement. « Nous avons pu emménager tout de suite », raconte Callie avec un sourire.

Le village, loin d’être un décor figé, déborde de vie. L’été, sa population triple, attirée par les festivals et l’ambiance conviviale. On y trouve des écoles, des commerces, une bibliothèque. Les voisins, généreux, apportent fromages maison, grenades et légumes de leur potager. Ce n’est pas seulement une maison qu’ils ont trouvée, mais une communauté. « On ne pouvait pas rêver mieux », glisse la trentenaire, encore émue par l’accueil.

Pour sécuriser leur achat, ils s’entourent d’un avocat spécialisé. Une dépense importante, 6 500 euros, presque un quart du prix de la maison, mais nécessaire. « Sans lui, cela aurait été impossible », reconnaît Callie. Traductions, aspects légaux, gestion des pièges administratifs : son expertise a transformé un pari risqué en projet viable.

Aujourd’hui, ils savourent ce choix. Le programme des maisons à 1 euro en Italie garde son attrait, mais il s’adresse à ceux prêts à assumer contraintes et dépenses imprévues. Pour Callie et son mari, la ferme de Sant’Elia s’imposait comme une solution plus sûre. Ils peuvent rénover à leur rythme, sans pression, tout en s’intégrant dans une vie de village déjà riche et animée.

Un rêve possible, mais pas pour tout le monde

L’expérience de ce couple rappelle une vérité simple : derrière les belles promesses se cachent souvent des réalités plus rugueuses. La maison à 1 euro en Italie reste une opportunité pour ceux qui aiment les défis, disposent du budget pour les rénovations et acceptent les contraintes locales. Pour les autres, mieux vaut viser des projets plus réalistes, quitte à investir davantage dès le départ.

Au fond, tout est question de regard. Certains voient dans ces offres un pari excitant, une chance de bâtir de leurs mains un nouveau foyer. D’autres, comme Callie et son mari, préfèrent la tranquillité d’un projet clair, où l’on peut poser ses valises sans craindre que le toit s’effondre. Leur choix raconte moins une renonciation qu’une sagesse : celle de privilégier une maison vivante, au cœur d’une communauté accueillante, plutôt qu’une promesse trop belle pour être vraie.

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