Il y a 2 huiles d’olive à éviter absolument au supermarché selon 60 Millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs met en garde contre deux marques particulièrement dangereuses pour la santé.

Publié le

Indispensable en cuisine, l’huile d’olive cache pourtant des pièges : deux marques sont épinglées pour leurs effets néfastes.

On croit toujours bien faire en posant une jolie bouteille sur la table. Une touche méditerranéenne, un parfum ensoleillé, une promesse de santé. Pourtant, même l’huile la plus vantée cache parfois des ombres. C’est ce que révèle 60 Millions de consommateurs, en pointant une huile d’olive vierge extra à éviter.

Huile d’olive vierge extra : l’enquête qui secoue les consommateurs

Le magazine a étudié vingt-deux références, des huiles bio comme des conventionnelles, la plupart achetées en grande surface. Sur le papier, toutes affichaient fièrement la mention « vierge extra », censée garantir un produit pur, équilibré et de qualité supérieure. Mais la réalité racontée par les tests est plus nuancée, presque amère.

Deux marques décrochent la palme des mauvais élèves : Carapelli Bio et Terra Delyssa. La première affiche le plus haut niveau de contamination aux plastifiants, avec 4,8 mg/kg de DEHP. Ce phtalate, classé perturbateur endocrinien, est connu pour ses effets nocifs sur la santé. Ajoutons à cela des hydrocarbures cancérigènes potentiels et un goût qui frôle le seuil d’acceptabilité : le tableau est sombre.

Terra Delyssa, originaire de Tunisie, n’échappe pas non plus aux critiques. Ses taux de plastifiants dépassent les 3 mg/kg, ses acides gras saturés atteignent des niveaux défavorables au cœur, et les testeurs ont relevé un goût moisi, presque terreux. Autant de défauts qui rendent cette référence bien éloignée de l’image qualitative attendue d’une huile d’olive vierge extra.

Des contaminants dans toute la filière

Carapelli et Terra Delyssa n’ont pas été les seules pointées du doigt. L’enquête a révélé que toutes les huiles testées contenaient au moins un contaminant. Plastifiants, hydrocarbures saturés ou aromatiques : chaque bouteille transporte sa part d’ombres invisibles. Ces substances viennent parfois des emballages, parfois des machines utilisées lors de la production. Avec le temps, elles migrent dans l’huile et s’y installent.

Les résultats sont moins catastrophiques qu’il y a quelques années, mais le problème persiste. La référence Eco+ atteint 10 mg/kg de MOAH, soit cinq fois plus que la limite jugée acceptable en Europe. Ces hydrocarbures sont d’autant plus préoccupants qu’ils sont difficiles à éliminer une fois présents. Pour un produit censé être le symbole de la pureté, l’image est ternie.

À ces défauts chimiques s’ajoutent des problèmes sensoriels. Sept huiles sur vingt-deux présentent un goût jugé défectueux : rance, moisi, ou encore « chômé », lié à une fermentation mal contrôlée des olives. Les consommateurs paient parfois jusqu’à 60 € le litre pour une bouteille premium comme Leos, sans garantie d’une qualité irréprochable.

C’est là toute la contradiction : un produit star du régime méditerranéen, vendu comme élixir de santé, mais qui peut aussi devenir une huile d’olive vierge extra à éviter.

Comment choisir sans se tromper ?

L’enquête ne vise pas à créer de la peur, mais à pousser chacun à mieux choisir. Acheter une huile, c’est souvent un geste machinal. Pourtant, derrière une belle étiquette, les écarts de qualité sont immenses. Privilégier les productions locales, éviter les premiers prix trop attractifs et se tourner vers les tests indépendants reste le meilleur moyen de s’y retrouver.

Un autre réflexe utile consiste à varier les sources : ne pas toujours acheter la même bouteille, découvrir les moulins régionaux, lire les étiquettes avec attention. Ce n’est pas une garantie absolue, mais c’est une façon de reprendre un peu de contrôle.

L’huile d’olive restera un pilier de notre cuisine et un trésor de goût. Mais certaines références trahissent cette réputation. Face aux doutes, garder un œil attentif permet d’éviter la déception. Parce que rien n’est plus frustrant que de penser s’offrir le soleil liquide et de découvrir qu’on a choisi, une fois de plus, une huile d’olive vierge extra à éviter.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.