Il s’amusait sur un matelas gonflable quand il a été emporté : l’ado de 13 ans disparu depuis quatre jours enfin retrouvé

La tristesse frappe Gravelines : le corps d’un enfant tragiquement disparu samedi en mer a été retrouvé.

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Après trois jours de recherches intenses, les secours ont retrouvé le corps du garçon de 13 ans disparu en mer à Gravelines.

Le drame de l’enfant disparu hante encore la jetée des Huttes. Une plage animée, des familles venues profiter d’un samedi d’août, et soudain l’insouciance qui se brise. Un matelas pneumatique, trois garçons qui rient dans les vagues, et le courant qui emporte tout. Quelques jours plus tard, les secours confirment l’impensable : le corps du jeune disparu a été retrouvé. Derrière cette nouvelle, c’est toute une communauté qui reste sidérée.

Gravelines : l’histoire de l’enfant disparu en mer 

Samedi, la mer semblait calme, presque accueillante. Pourtant, sous la surface, les courants restaient puissants. Trois enfants s’amusent, portés par un simple matelas gonflable. Le jeu tourne mal en quelques secondes. L’eau les entraîne loin du rivage. Deux d’entre eux parviennent à s’en sortir. L’un est secouru rapidement par les sauveteurs. L’autre réussit à regagner la plage. Le troisième, âgé de 13 ans, disparaît sous les yeux impuissants des témoins.

Les pompiers, la gendarmerie maritime, les plongeurs se mobilisent, mais la mer garde son silence. Ce n’est que le mardi suivant que les recherches s’achèvent, avec la découverte du corps dans le secteur de la jetée des Huttes. L’annonce confirme ce que chacun redoutait depuis trois jours. L’histoire de l’enfant disparu à Gravelines n’est plus une attente, mais une tragédie confirmée.

Une famille bouleversée, une plage marquée

L’adolescent n’était pas seul. Ses deux cousins, eux aussi emportés par le courant, ont survécu. Tous trois accompagnaient deux adultes venus pêcher depuis la Belgique. Des hommes d’origine syrienne qui n’imaginaient pas repartir avec ce fardeau. Les rescapés ont été pris en charge par le poste de secours, choqués, mais indemnes physiquement. L’onde de choc s’est propagée rapidement dans la ville, où beaucoup connaissaient déjà l’histoire relayée par les médias.

Le parquet de Dunkerque, sollicité, n’a pas encore communiqué. Mais au-delà des procédures, ce sont les visages et les cris qui restent. Les habitants évoquent la peur, l’impuissance, l’image d’un enfant happé par une mer qu’on croyait paisible. Le récit de l’ado disparu en mer à Gravelines devient un avertissement : l’océan ne pardonne pas la légèreté, même en plein été.

Le souvenir qui ne s’efface pas

La plage, quelques jours après, retrouve son apparente normalité. Les serviettes colorées reprennent place sur le sable, les parasols se plantent comme si de rien n’était. Pourtant, ceux qui savent regardent la mer autrement. Les parents tiennent leurs enfants plus près, les conversations se font plus sérieuses quand on évoque la baignade.

Les autorités rappellent les consignes, insistent sur les dangers des courants invisibles. Rien n’efface l’impression laissée par cet épisode. Le visage de ce garçon de 13 ans reste dans les mémoires. Derrière les chiffres et les communiqués, il y a une histoire stoppée trop tôt. Et dans le souvenir de l’enfant disparu en mer à Gravelines, chacun retrouve une part de sa propre vulnérabilité face à la mer.

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