Il y a des révélations qu’on n’attend pas. À quelques heures de la diffusion du téléfilm consacré à l’ancien leader des 2Be3, un proche décide de rompre le silence. Dans les colonnes de Paris Match, il revient sur une histoire intime restée secrète pendant des années. Ce témoignage, présenté comme les confidences du compagnon de Filip Nikolic, change la manière dont on perçoit l’homme derrière l’idole.
Une rencontre qui bouleverse une vie
Pendant longtemps, on le présentait comme un simple colocataire. En réalité, Arnaud, aujourd’hui sorti de l’ombre, raconte une version bien différente. Il dit avoir croisé Filip pour la première fois en 1999, aux États-Unis. À cette époque, il travaillait dans une banque et rencontrait le boys band pour une opération commerciale. Rien ne laissait présager la suite, et pourtant, un lien particulier est né. Les deux hommes gardent le contact, se retrouvent à Paris, partagent de longues heures ensemble. Une complicité rare, presque inséparable.
Arnaud parle d’un attachement d’abord amical, une bromance avant l’heure, avant que le sentiment ne prenne une autre tournure. Quelques mois plus tard, Filip l’appelle depuis New York, paniqué. Il prépare son album solo et a oublié une cassette essentielle. Deux options : la poste ou un aller simple pour les États-Unis. Arnaud choisit l’avion. Derrière ce geste se cache bien plus qu’un service. Il le sait, Filip le sait aussi. Ce voyage marque le vrai début de leur histoire. Les confidences du compagnon de Filip Nikolic révèlent un amour qui s’installe progressivement, mais solidement.
Confidences du compagnon de Filip Nikolic
Les années qui suivent sont marquées par une vie commune et des souvenirs partagés. Arnaud se rappelle d’une osmose permanente, d’une relation qui, malgré les zones d’ombre, lui donnait une place particulière. Quand Filip devient père de Sasha, leur couple traverse une période d’éloignement. Une pause nécessaire, mais pas définitive. Car les démons du chanteur reviennent, et les proches d’alors appellent Arnaud à l’aide.
C’est à ce moment qu’il se sent pleinement accepté par la famille. La petite Sasha l’appelle « Tonton Bibi ». Il raconte les vacances à la neige, les matinées d’école, les gâteaux à la framboise. Les souvenirs s’accumulent et témoignent d’une vie à deux, élargie par un rôle affectif auprès de l’enfant. Aujourd’hui, les contacts sont rompus, mais les confidences du compagnon de Filip Nikolic laissent deviner un attachement intact. Derrière ces anecdotes, c’est la figure d’un homme fragile, mais profondément aimant qui se dessine.
Une mémoire à défendre
Si Arnaud prend la parole, ce n’est pas pour créer un scandale. Ses mots visent à protéger l’image de celui qu’il a aimé. Il refuse que l’on raconte n’importe quoi sur un homme qu’il a vu lutter et se relever. L’arrivée du biopic sur TF1, inspiré du livre de Valérie Bourdin, a sans doute ravivé cette volonté. Arnaud affirme qu’il était là, qu’il a accompagné Filip dans ses combats, qu’il a observé sa détermination au quotidien. Ses propos rappellent que la vie de l’artiste n’a pas été qu’un enchaînement de drames, mais aussi une suite de résistances et de victoires intimes.
Ce témoignage contraste avec la distance froide des archives ou des récits officiels. Il donne de la chair à l’histoire. On y voit un homme sensible, engagé, parfois vulnérable, mais jamais passif face à ses difficultés. Les confidences du compagnon de Filip Nikolic ne cherchent pas à réécrire le passé, elles offrent simplement une nuance. Derrière la star des 2Be3, il y avait un être humain, aimant et aimé, dont la mémoire mérite respect et justesse.
Ce qu’il reste d’une histoire
Arnaud le dit lui-même : il n’a pas encore vu le téléfilm. Peut-être par pudeur, peut-être par crainte de découvrir une version tronquée. Son récit, lui, garde une valeur unique. Il montre la force d’un lien qui a résisté aux années et aux épreuves. Même si tout n’a pas été simple, même si la séparation a laissé des traces, il demeure une certitude : cet homme a compté dans la vie de Filip.
Les confidences viennent éclairer une part cachée, celle que les projecteurs n’ont jamais révélée. Elles rappellent que derrière les paillettes d’un boys band et les clichés des années 90, il y avait des histoires vraies, parfois douloureuses, toujours sincères. Et c’est peut-être cela qui reste aujourd’hui : un souvenir habité par l’amour, transmis avec authenticité. Les confidences du compagnon de Filip Nikolic ne résonnent pas seulement comme un témoignage, mais comme un hommage.