Le nom de famille de Fabrice, cet animateur des années 70-80 intrigue depuis longtemps. Derrière ce pseudonyme devenu culte, il y a une volonté simple, mais forte : se faire un prénom sans l’ombre d’un héritage trop lourd. Fabrice, c’était la voix joyeuse de RTL, le sourire complice de La Classe, l’énergie d’Intervilles. Aujourd’hui encore, à 84 ans, il fascine autant par ses souvenirs que par ce secret de famille qu’il a jalousement protégé.
Le choix du nom de famille de Fabrice, cet animateur des années 70-80
Derrière ce prénom unique se cache François Simon-Bessy. Fils de René Simon, fondateur du célèbre Cours Simon, et beau-fils de Maurice Bessy, plume respectée du cinéma et ancien directeur du Festival de Cannes, Fabrice aurait pu surfer sur un patronyme déjà auréolé de prestige. Il n’en a rien fait.
À 25 ans, lorsqu’il débarque à RTL, il décide d’entrer par la petite porte et de ne rien devoir à personne. Il choisit « Fabrice », un prénom simple. Il est inspiré de ses lectures de Stendhal et teinté de modernité, qui sonnait juste au cœur des années yé-yé. Ce refus d’utiliser le nom de famille de Fabrice, cet animateur des années 70-80 est un geste d’indépendance, presque une déclaration d’intention. Pas question d’être « le fils de » ou « le gendre de ». Il voulait tracer sa route seul, et il l’a fait.
Une carrière qui efface le patronyme
Sur les ondes, Fabrice devient rapidement une référence. La case au Trésor, Les Jeux de 20 heures, La Classe, Intervilles… son style, mélange de décontraction et de malice, séduit un public immense. Le nom de famille de Fabrice, cet animateur des années 70-80 disparaît des écrans et des génériques, laissant place à une identité claire, facile à retenir, presque intime.
Cette distance avec son patronyme n’était pas qu’une question d’ego ou de stratégie médiatique. Elle reflétait un besoin viscéral de prouver sa valeur. « Je voulais réussir par moi-même », expliquait-il dans plusieurs interviews. Cette démarche, parfois perçue comme une rupture familiale, traduisait surtout un immense respect : celui de ne pas parasiter la reconnaissance d’autrui. Ironie du sort, il finira par s’imposer bien au-delà des frontières de la radio et de la télévision, en devenant un visage incontournable des soirées télé françaises.
Le poids d’un héritage et la liberté de l’effacer
Ses proches savaient que ce silence n’était pas un hasard. Son père et son beau-père connaissaient trop bien les coulisses du spectacle pour encourager une carrière médiatique. Ils craignaient les pièges, les compromissions, les écueils d’un milieu exigeant. Fabrice, lui, voulait montrer qu’il pouvait tenir, sourire et durer. Le nom de famille de Fabrice, cet animateur années 70-80 ne lui aurait pas ouvert les portes qu’il cherchait. Il aurait créé des soupçons, des doutes, un parfum de favoritisme.
En se réinventant simplement « Fabrice », il s’est offert une liberté. Une silhouette indépendante, débarrassée des attentes familiales, capable de séduire par son seul talent. Ses retours ponctuels à la télévision ou à la radio, souvent sous l’impulsion de Laurent Ruquier, ont rappelé au public que l’élégance n’a pas d’âge. Même avec quelques problèmes d’audition, même avec l’énergie d’un octogénaire, il a gardé ce ton unique. Ce rire complice qui continue de fédérer.
Fabrice, toujours fidèle à lui-même
Aujourd’hui, on fête un homme qui a traversé plus de soixante ans de carrière sans jamais céder à la facilité. Le nom de famille de Fabrice, cet animateur des années 70-80 reste dans l’ombre, comme il l’a toujours souhaité. Ses souvenirs, eux, éclairent encore les plateaux, les livres et les interviews. Il parle de sa jeunesse avec tendresse, des années 60 et 70 comme d’un âge d’or disparu, d’un Paris joyeux, insouciant, où tout semblait possible.
Cette nostalgie ne l’empêche pas de rire encore, d’animer quand l’occasion se présente. Mais aussi d’être salué par des générations qui l’ont vu grandir avec elles. Son nom de famille existe, bien sûr, mais ce n’est pas celui qu’on retient. Ce que la mémoire collective garde, c’est un prénom, un sourire et une voix : Fabrice, tout simplement.