Prêt à tout pour réaliser son rêve, Florent Pagny a multiplié les arguments pour convaincre Azucena d’embrasser cette vie dans une demeure bourguignonne.
Ce dimanche promet une rencontre rare. Audrey Crespo-Mara revient à l’antenne avec l’émotion encore vive. Elle choisit un portrait qui ne laisse personne indifférent : celui de Florent Pagny. Et pour l’occasion, elle le retrouve chez lui, en Bourgogne, là où il a décidé de reprendre racine.
Florent Pagny sans filtre dans sa demeure
Le décor n’a rien de banal. Dans une ferme fortifiée, perdue entre les champs et les forêts, Florent Pagny accueille la journaliste avec Azucena, son épouse. Ils arrivent à bord d’un vieux pick-up Chevrolet, comme une scène de cinéma. Tout respire l’authenticité. Pagny n’a jamais aimé les apparences trop lisses. Il préfère montrer ses vraies couleurs, celles d’un homme qui a traversé les tempêtes, mais garde cette simplicité brute.
Il explique son choix sans détour. La Patagonie, si chère à son cœur, reste un refuge, mais la Bourgogne lui ressemble davantage aujourd’hui. « Je suis dans ma phase retour aux sources », confie-t-il, la voix marquée par le temps et les épreuves. Né à Chalon-sur-Saône, il n’a jamais rompu ce lien profond avec sa terre natale. Revenir ici, c’est renouer avec une partie de lui-même qu’il ne veut plus laisser de côté.
Azucena, d’abord réticente, a fini par se laisser séduire. Elle aime les vieilles pierres, les histoires que racontent les murs, les vibrations étranges qui se dégagent des ruines et des châteaux. Elle reconnaît qu’au début, elle n’y croyait pas. Puis un jour, sur place, elle a senti une énergie différente. « Tu sais qu’il y a de très bonnes vibrations ici », lui a-t-elle glissé. Ce simple détail a fait basculer leur décision.
Une vie réinventée au milieu des racines
Le choix de ce retour n’est pas anodin. Florent Pagny sort d’années éprouvantes, marquées par la maladie, les traitements et l’incertitude. Aujourd’hui, il veut ralentir, mais pas se retirer. La Bourgogne lui offre une stabilité que la Patagonie ne pouvait plus lui garantir. C’est ici que vit sa famille. C’est ici qu’il peut marcher sur les mêmes chemins qu’enfant, respirer l’air qui l’a vu grandir, retrouver un rythme plus proche de ce qu’il est devenu.
La maison qu’ils restaurent n’est pas qu’un lieu de vie. C’est un projet de cœur, une manière de transmettre quelque chose à leurs enfants et de bâtir un héritage qui dépasse la carrière. Pagny n’a jamais eu peur de changer de cap. Chanteur libre, il suit ses instincts depuis toujours. Ce retour en Bourgogne en est une nouvelle preuve. Derrière le choix, il y a une envie profonde : se reconnecter à ses origines sans perdre l’horizon de ses rêves.
Les téléspectateurs découvriront un artiste qui parle moins de gloire que de terre, de racines, de vibrations. On verra un homme qui, après avoir parcouru le monde, choisit de planter son regard sur un coin de campagne française, comme pour dire : c’est ici que tout recommence.
Azucena et la force du partage
Azucena joue un rôle essentiel dans cette nouvelle page. Son regard curieux sur les vieilles pierres, sa capacité à ressentir les lieux, ont ouvert la voie à ce choix de vie. Ensemble, ils avancent, parfois à contre-courant, mais toujours soudés. Leur complicité se lit dans les gestes, dans les silences même. Elle a appris à aimer cette région, à y voir plus qu’un simple décor.
Le reportage montrera une femme qui a trouvé sa place, loin des clichés de l’épouse discrète. Elle accompagne, elle choisit, elle partage. L’installation en Bourgogne devient alors une aventure à deux, nourrie de compromis, de discussions, et de ce lien rare qui traverse le temps.
Au final, ce portrait sera bien plus qu’une visite de maison. Ce sera une plongée dans la vie d’un couple qui a su transformer l’adversité en force et qui redessine son avenir avec une sincérité désarmante. À travers eux, on comprend que parfois, revenir chez soi, c’est la plus belle façon d’aller de l’avant.