C’est confirmé par le gouvernement : il ne sera désormais plus possible d’avoir le chèque énergie au-delà de cette somme en 2025

Découvrez les critères, plafonds et démarches pour savoir si vous êtes éligible à cette aide.

Publié le

Année après année, le chèque énergie s’impose comme une aide essentielle pour soutenir les ménages modestes face aux dépenses liées à l’électricité et au gaz. Créé pour réduire la pression des charges énergétiques, il peut servir à régler directement tout ou partie des factures ou à financer certains travaux de rénovation énergétique.

Son but principal est simple : permettre à chacun d’accéder à une énergie indispensable, qu’il s’agisse de chauffer un logement ou d’assurer un accès continu à l’électricité. Contrairement à d’autres aides sociales, il repose sur une analyse fiscale et familiale pour cibler les foyers aux ressources limitées.

En pratique, cette aide soulage les budgets serrés et contribue aussi à encourager des initiatives durables, comme l’amélioration de la performance énergétique des habitations.

Quels sont les critères d’éligibilité prévus pour 2025 ?

Avec la hausse continue des prix de l’énergie, nombreux sont ceux qui espèrent recevoir le chèque énergie en 2025. Pour cela, des conditions précises fixées dans la loi de finances s’appliquent. Trois paramètres principaux sont pris en compte :

  • Le revenu fiscal de référence (RFR) du foyer, basé sur la déclaration de 2023.

  • Le nombre d’unités de consommation (UC), qui permet d’adapter le calcul selon la taille de la famille.

  • La composition du foyer, incluant les spécificités des familles recomposées ou en garde alternée.

En 2025, le seuil d’éligibilité est fixé à 11 000 € de revenu fiscal de référence par unité de consommation.

Comment fonctionne le calcul ?

Le revenu fiscal global est divisé par le nombre d’UC du ménage. La première personne vaut 1 UC, la seconde 0,5 UC et chaque personne supplémentaire 0,3 UC. En cas de garde alternée, la valeur est divisée par deux, avec un petit bonus de 0,1 UC pour les parents seuls ayant au moins deux enfants.

Exemple : un couple avec deux enfants équivaut à 2,1 UC. Leur plafond d’éligibilité est donc de 23 100 € de RFR.

Un barème précis détermine ensuite le montant attribué, variant entre 48 € et 277 € selon le revenu et la taille du foyer.

Quels types de foyers sont visés par le dispositif ?

Le chèque énergie est destiné à différents profils, tant que leurs ressources sont modestes :

  • Adultes seuls avec peu ou pas d’enfants à charge.

  • Familles monoparentales, souvent fragiles financièrement.

  • Couples sans emploi stable ou retraités à faibles revenus.

  • Étudiants ou colocations avec des revenus cumulés limités.

  • Personnes handicapées ou vivant une situation durable de précarité énergétique.

Chaque situation mérite d’être examinée, car la composition du foyer peut évoluer en cours d’année (séparation, arrivée d’un enfant, perte ou reprise d’emploi).

L’importance du point de livraison et du contrat d’énergie

Au-delà des critères économiques, le dispositif exige aussi une vérification administrative. Chaque bénéficiaire doit être titulaire ou co-titulaire du contrat d’énergie du logement. Le numéro de point de livraison (PDL) lié à l’électricité permet d’identifier précisément le foyer. Sans cette correspondance, l’aide ne peut pas être attribuée.

Quel usage pour le chèque énergie reçu en 2025 ?

Dans la majorité des cas, le chèque énergie est utilisé pour payer les factures d’électricité ou de gaz. Le montant est transmis directement aux fournisseurs, simplifiant le processus pour les bénéficiaires.

Mais l’aide peut aussi financer :

  • des travaux d’isolation,

  • l’achat d’équipements plus économes,

  • ou encore des interventions visant à réduire durablement la consommation d’énergie.

C’est un levier pratique pour alléger immédiatement le budget tout en préparant l’avenir.

Quelles démarches pour recevoir l’aide ?

La bonne nouvelle est que la plupart des foyers n’ont aucune démarche à effectuer. Les services fiscaux identifient automatiquement les bénéficiaires éligibles et envoient le chèque au printemps.

Seuls quelques cas particuliers, comme certains logements collectifs ou résidences sociales, nécessitent de remplir un formulaire spécifique. Dans la grande majorité des situations, le processus reste automatique.

Que faire en cas de doute ou de changement de situation ?

Si la situation familiale ou professionnelle évolue (divorce, décès, perte d’emploi ou augmentation soudaine des revenus), le calcul initial peut devenir obsolète. Dans ce cas, une réclamation est possible auprès des services compétents, accompagnée de justificatifs.

Ces ajustements permettent parfois de rétablir les droits ou d’ouvrir l’accès au chèque énergie l’année suivante. Surveiller ses avis d’imposition et actualiser ses informations reste donc essentiel.

Qui ne pourra pas bénéficier du chèque énergie en 2025 ?

Certaines catégories restent exclues, notamment :

  • Les foyers dont le RFR dépasse le seuil fixé de 11 000 € par UC.

  • Les habitants de résidences secondaires ou de logements qui ne sont pas leur résidence principale.

  • Les personnes sans contrat énergétique valide à leur nom.

  • Certains étrangers récemment arrivés, en attente de régularisation fiscale.

Ces exclusions visent à concentrer l’aide sur les ménages réellement fragiles.

 une aide vitale pour les ménages modestes

Le chèque énergie 2025 confirme son rôle central dans le soutien aux foyers modestes. Facile d’accès, sans inscription préalable et utilisable pour régler des factures ou financer des travaux, il constitue un outil clé de lutte contre la précarité énergétique.

Alors que les prix de l’énergie pèsent lourdement sur les budgets, ce dispositif offre une respiration bienvenue. Mais il reste indispensable de veiller à la bonne mise à jour des dossiers fiscaux et familiaux pour garantir son obtention.

Faites passer le mot : partagez cet article avec vos proches.