À La Ciotat, la 7ᵉ édition de Cibo di Strada marie cuisine italienne, culture vibrante et passion du football.
Le parfum de pizza qui se mêle à celui du café, les rires qui s’élèvent sur une place animée, les conversations qui roulent entre Français et Italien. Voilà le décor qui attend les visiteurs pour cette édition pas comme les autres. Ici, la gourmandise et la fête s’entrelacent. Le Cibo di Strada promet bien plus que des assiettes généreuses à Marseille. C’est une immersion totale dans l’art de vivre transalpin.
Un village gourmand au cœur de la Provence
Pendant quelques jours, la place Évariste Gras se métamorphose. Treize food-trucks, venus de six régions de la péninsule, transforment l’espace en véritable marché à ciel ouvert. On y croise la Sicile avec ses arancini brûlants, l’Émilie-Romagne avec sa porchetta parfumée, ou encore Naples avec ses pizzas à pâte souple, cuites au feu de bois. Les raviolis faits main se garnissent généreusement, et les glaces artisanales viennent adoucir la chaleur de l’après-midi.
Tout cela se déroule dans une atmosphère qui mélange les accents. La Provence accueille la Botte, et les stands colorés s’alignent comme un décor de fête. Chaque bouchée transporte, chaque gorgée d’un vin blanc bien frais rappelle les vacances. Les curieux viennent pour manger, mais ils repartent aussi avec des histoires, des souvenirs d’odeurs et de sons. C’est ce mélange, ce mariage improvisé entre les deux cultures, qui donne son âme au festival de street food italienne à Marseille.
Cette année, l’Italie parle football
Grande nouveauté : chaque édition sera désormais placée sous un thème. Et pour 2025, difficile d’échapper au football. « Il Calcio », cette passion qui traverse l’Italie, trouve un écho naturel en Provence. Les organisateurs ont voulu s’en emparer, pas seulement comme décor, mais comme fil conducteur.
Sur la place, on retrouvera des tables de baby-foot pour des batailles improvisées. Un écran géant replongera les visiteurs dans le mythique Italie-Allemagne de 1982. Des concours ludiques, des quiz autour du ballon rond, et même un jeu qui met en jeu un voyage à Naples pour deux. Tout est pensé pour réveiller l’émotion des matchs, pour rassembler autour d’un langage universel.
Et ce n’est pas qu’une question de sport. Les soirées vibrent aussi au son des concerts du groupe Riva. Les karaokés se remplissent de voix timides ou déchaînées, les quiz musicaux ajoutent un peu de piquant, et un film culte, Amici miei, s’invite sur grand écran, projeté en plein air. La fête ne se limite pas à la bouche : elle touche les oreilles, les yeux, et les cœurs. C’est là toute la force du festival de street food italienne à Marseille : il réunit les passions dans un même espace, des saveurs jusqu’aux émotions.
Cibo di Strada : plus qu’un marché à Marseille
Ce rendez-vous ne serait pas ce qu’il est sans ceux qui l’animent. Le chef Michel Basaldella offre des démonstrations, des gestes précis et des astuces à emporter chez soi. L’Association des Chefs Italiens en France propose des ateliers où les curieux mettent la main à la pâte. La cuisine se partage, se transmet, et chacun repart avec un peu de savoir-faire en plus.
Mais l’impact se ressent aussi dans la ville. Les précédentes éditions ont attiré jusqu’à 10 000 participants. Une foule qui fait battre le cœur des terrasses, des vitrines, des ruelles. Derrière chaque bouchée avalée, il y a un café qui travaille, un artisan qui vend, une ville qui vit. Le festival de street food italienne à Marseille n’est pas qu’une parenthèse gourmande : c’est un moteur pour La Ciotat et ses habitants.
Et puis il y a ces petits plaisirs à ne pas rater : une Margherita simple et impeccable, un cornet d’arancini à partager entre amis, un verre de blanc bien frais au coucher du soleil. La musique qui monte doucement quand l’air se rafraîchit, les conversations qui s’attardent, et ce sentiment rare de voyager sans quitter la place. C’est cette générosité, cette spontanéité qui font la différence.
Marseille : ce festival de street food italienne à ne pas manquer
Avec le soutien de la Chambre de commerce italienne, l’événement s’est installé comme un rituel. Plus qu’une succession d’étals, il incarne un art de vivre. Quelque part entre la fête de quartier et le marché de village, il fait vibrer la dolce vita dans sa version la plus accessible. On y vient pour manger, on y reste pour partager.
Le rendez-vous dépasse le simple agenda culturel. Il raconte une histoire, celle de deux rives qui se répondent. La Provence et l’Italie, le foot et la cuisine, la musique et les rires. Tout cela se croise et se mélange dans une même place. Le n’est pas seulement un événement : c’est une expérience sensorielle, une promesse de chaleur et de convivialité qui colle à la peau longtemps après.