Le Portugal, c’est terminé : même avec une mini-retraite, on vit mieux qu’en France dans cet autre pays européen qui propose des réductions fiscales aux retraités

Un coût de la vie plus doux et une qualité de vie séduisante expliquent cet engouement grandissant.

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Privés des avantages fiscaux au Portugal, de nombreux retraités français choisissent désormais cette destination européenne séduisante.

Beaucoup de retraités français cherchent aujourd’hui un nouveau coin de paradis. Avec la fin des avantages fiscaux au Portugal, une autre destination s’impose peu à peu. Soleil méditerranéen, fiscalité douce, coût de la vie raisonnable : la retraite en Grèce attire de plus en plus de monde. Et pour beaucoup, ce choix n’a rien d’un hasard. C’est un vrai projet de vie.

Pourquoi la retraite en Grèce séduit autant

Pendant des années, le Portugal a été la star des retraités français. Fiscalité légère, soleil presque garanti, douceur de vivre. Puis la donne a changé en janvier 2024 : le pays a mis fin aux exemptions fiscales pour les nouveaux arrivants. Les regards ont vite glissé ailleurs, et la Grèce s’est imposée presque naturellement.

Son atout tient en une règle simple et lisible : un régime fiscal accueillant. Depuis 2013, un retraité étranger installé sur place paie un impôt unique de 7 % sur sa pension, pendant quinze ans. Pas d’usine à gaz, pas de piège caché. Pour en profiter, il suffit de passer au moins 183 jours par an sur le sol grec. Le cadre est clair, l’esprit est serein. Pour beaucoup de revenus modestes, l’équation tombe sous le sens : la retraite en Grèce coûte moins cher, et la vie gagne en douceur. On respire mieux quand les chiffres arrêtent d’angoisser. Même avec quelques paliers pour les pensions plus élevées, le dispositif reste séduisant.

Au-delà des chiffres, il y a le décor. Le pays aligne plus de 200 îles habitées, chacune avec son caractère. Les grandes stars, comme Santorin ou Mykonos, attirent les foules. Mais beaucoup de retraités préfèrent des endroits plus calmes : Tilos, Kimolos, Iraklia. On vit là-bas au tempo des vagues, entre filets qui sèchent et rires qui montent des tavernes.

Athènes et Thessalonique parlent à ceux qui aiment l’énergie d’une grande ville : musées, scènes de théâtre, concerts, terrasses qui débordent jusque tard. La retraite en Grèce ressemble à un double pari : un choix fiscal malin et une promesse de simplicité. Moins de bruit dans la tête, plus de lumière sur la peau. La mer Égée rythme les journées, et le quotidien s’apaise sans perdre sa saveur.

Le coût de la vie : un argument de poids

S’installer en Grèce, c’est respirer un peu côté budget. Un coût de la vie plus doux qu’en France, et ça se sent au quotidien. Avec 1 200 à 1 500 € par mois, un couple vit confortablement dans une petite ville ou sur une île tranquille. Logement correct, panier bien rempli, sorties simples, mais joyeuses. On serre moins les dents en fin de mois, on profite un peu plus de la lumière. Cela comprend le logement, la nourriture, les sorties. Bien sûr, les zones touristiques sont plus chères, mais il existe des coins encore abordables et charmants. Les prix de l’immobilier restent attractifs pour qui veut acheter, même si la demande monte dans certains secteurs.

Cette combinaison de fiscalité avantageuse et de dépenses plus légères explique pourquoi le pays est parfois décrit comme la meilleure destination de retraite en Europe. Pour beaucoup de Français étranglés par le coût de la vie, la Grèce apparaît comme une évidence. Moins d’impôts, un climat agréable, et la possibilité de vivre confortablement sans exploser son budget. L’équation séduit, surtout pour ceux qui ne veulent pas sacrifier leur qualité de vie en vieillissant.

Vivre en Grèce, c’est aussi redécouvrir un rythme plus lent. Les repas prennent du temps, les journées sont ponctuées par le soleil, et la nature reste proche. Ce cadre fait partie de l’attractivité autant que les chiffres. La retraite en Grèce ne se résume pas à une affaire de calculs fiscaux, c’est aussi un art de vivre méditerranéen.

Bien préparer son départ à la retraite

Changer de pays à la retraite ne s’improvise pas. Il faut anticiper. La préparation commence au moins un an avant le départ : choisir sa destination précise, se renseigner sur les conditions locales, tester la vie sur place à différentes saisons. Ce n’est pas une décision à prendre sur un coup de tête.

Six mois avant le grand saut, il est conseillé de mettre en vente son logement en France si nécessaire, de prévenir sa banque, d’ouvrir la réflexion sur un achat sur place. Apprendre quelques bases de grec peut aussi rendre la transition plus douce. Trois mois avant, il faut entrer dans le concret : donner son préavis, ouvrir un compte local, choisir un déménageur. Le contact avec les services fiscaux, en France comme en Grèce, est essentiel pour éviter les mauvaises surprises. Un bilan médical complet aide à partir l’esprit léger.

Au moment du départ, place aux détails pratiques : réexpédition du courrier, résiliation des abonnements, formalités pour les animaux. Une fois sur place, l’inscription au consulat français permet de garder un lien administratif et sécuritaire. La transition demande des efforts, mais elle en vaut la peine. Beaucoup racontent que l’adaptation est rapide, surtout quand on goûte au quotidien : la lumière méditerranéenne, le café du matin face à la mer, les soirées entre voisins. La meilleure destination de retraite en Europe, ce n’est pas seulement une ligne sur un classement, c’est une expérience vécue, riche et humaine.

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