À Gallargues-le-Montueux, un habitant abasourdi a découvert son portail et sa clôture recouverts d’inscriptions « Vive Macron ».
Un matin ordinaire peut parfois se transformer en scène surréaliste. C’est ce qui est arrivé à un habitant de Gallargues-le-Montueux. En ouvrant son portail, il n’a pas découvert le calme habituel de son quartier, mais des lettres criantes, peintes en grand. Des inscriptions « Vive Macron » s’affichaient désormais sur sa clôture et son portail, comme une signature laissée au hasard ou un message à décrypter.
Une surprise matinale qui dérange
Voir son mur tagué n’a rien d’exceptionnel. Mais trouver des inscriptions « Vive Macron » en façade de sa maison a de quoi troubler. André Fouchier, très impliqué dans la vie locale et actif dans sa communauté, s’est avoué surpris, plus intrigué que réellement en colère. Les graffitis portent souvent des messages de révolte, d’amour ou de revendications sociales. Ici, c’est un slogan politique qui s’invite à domicile, sans prévenir. Alors que le climat national reste marqué par des tensions, ce genre de tag alimente forcément les interrogations. Était-ce une plaisanterie, une provocation ou une attaque dirigée ? Personne ne le sait vraiment.
Un appel au tagueur plutôt qu’à la confrontation
Face à ces inscriptions « Vive Macron », l’habitant n’a pas choisi la colère ou la plainte immédiate. Sa réaction a surpris par sa modération. Au lieu de monter le ton, il a adressé un appel au tagueur : qu’il vienne lui-même effacer sa « création ». Une manière subtile de dire son ras-le-bol, tout en affirmant son désir de ne pas voir ce geste s’inscrire dans la durée. Derrière cet appel, on sent une pointe d’agacement, mais aussi une volonté de garder un minimum de sérénité. « Je souhaite que cette œuvre reste temporaire », a-t-il confié, rappelant qu’il préfère tourner la page plutôt que d’envenimer la situation.
Quand le politique s’invite sur les murs des particuliers
Ces inscriptions « Vive Macron » ne tombent pas dans un vide. Elles résonnent dans un contexte où le débat politique se vit parfois dans la rue, à coups de slogans, d’affiches arrachées ou de graffitis. L’inscription peinte sur la maison d’André Fouchier n’est peut-être qu’un détail, mais elle dit quelque chose de l’époque. Les tensions traversent les quartiers, jusqu’aux murs des particuliers, et chacun les interprète à sa manière. Était-ce un message ironique visant ses engagements avec La France Insoumise ? Était-ce une simple plaisanterie d’adolescents ? Peu importe, au fond. L’homme veut surtout retrouver ses murs propres, loin des querelles et des coups de peinture improvisés.
Dans cette histoire, il reste l’image d’un citoyen confronté à un geste inattendu, qui choisit la modération et le dialogue au lieu de la colère. Et derrière cette façade peinte d’un slogan se cache le reflet d’une société où la politique s’invite jusque dans l’intimité des foyers. Les inscriptions « Vive Macron », pour lui, ne resteront qu’un épisode de passage, une parenthèse à effacer vite, très vite.