« On s’est éclatés, merci pour le service » : ils se font dérober leur mobilier de jardin, avant de le voir réapparaître deux jours après avec un mot d’excuse

Vol express en Vendée : mobilier disparu samedi, réapparu lundi avec un mot d’excuse, mystère et sourires complices.

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Volé samedi, le mobilier de terrasse d’une agence vendéenne réapparaît lundi, accompagné d’un touchant mot d’excuse, surprise.

Un samedi matin banal s’est transformé en drôle d’histoire : une agence immobilière de Challans s’est fait surprendre par le vol du mobilier de jardin. Table et chaises envolées, il ne restait qu’un espace vide devant la vitrine. De quoi provoquer colère et incompréhension. Pourtant, deux jours plus tard, le décor est revenu, intact, accompagné d’un petit mot d’excuse inattendu.

Un week-end marqué par le vol du mobilier de jardin

Tout commence ce samedi 23 août. Le directeur de l’agence, Jérôme Baud, découvre à son arrivée que les chaises et la table posées sur la terrasse ont disparu. L’espace extérieur, pourtant privé et fermé, paraît désert. Avec son équipe, il fait le tour du quartier, fouille les rues voisines, espère tomber sur une trace. Rien.

Désemparé, il décide de publier un message sur Facebook. L’idée est simple : prévenir la communauté, signaler la disparition et rappeler que des caméras de surveillance enregistrent la zone. « Peut-être que les images aideront », confie-t-il alors au Courrier vendéen. L’affaire commence à tourner, les internautes commentent, certains partagent. Mais pas de nouvelles du mobilier. L’agence doit se faire à l’idée que ce vol restera peut-être sans suite.

Le retour surprise du mobilier et un mot inattendu

Lundi matin, ambiance différente. En arrivant au bureau, l’équipe de l’agence n’en croit pas ses yeux : tout le mobilier disparu a refait surface. Les chaises sont là, la table aussi, comme si rien ne s’était passé. Jérôme Baud parle d’une « bonne surprise » qui a fait sourire tout le monde après la mésaventure du week-end.

Avec le retour du mobilier, un détail retient l’attention : un petit mot manuscrit, déposé avec soin. L’explication des voleurs a de quoi désarçonner. « Désolé, nous avions un nombre important d’invités. On a emprunté votre salon à court terme. Il n’est pas dégradé. Pardonnez-nous. Nous nous sommes bien éclatés. Merci pour le service. »

Ce ton léger, presque amical, amuse autant qu’il interroge. Ophélie Poignant, salariée de l’agence, admet que l’équipe a préféré retenir l’idée que les auteurs ont regretté leur geste. « Nous sommes contents qu’ils aient ramené ce qu’ils avaient pris. » Reste l’espoir que l’épisode reste unique, car l’humour n’efface pas totalement l’intrusion.

Quand un vol de mobilier de jardin prend des airs de comédie

Ce qui aurait pu tourner au simple fait divers désagréable s’est transformé en anecdote qui circule désormais largement. Le vol du mobilier de jardin devient presque une histoire racontée autour d’un café, avec ce mélange de soulagement et d’incrédulité. Car tout le monde n’a pas la chance de récupérer ses affaires dérobées, encore moins avec des excuses.

Pour l’agence Nestenn, l’affaire rappelle qu’un extérieur attire autant les passants que les cambrioleurs. Les responsables savent qu’il faudra rester vigilants, même si l’épisode laisse une touche humoristique. Le petit mot, signé de la main des mystérieux « emprunteurs », reste sans doute la meilleure preuve que la réalité dépasse parfois la fiction.

Derrière les sourires, subsiste tout de même une question : que se serait-il passé sans ce retour inattendu ? Les réseaux sociaux auraient continué à s’enflammer, et la confiance envers les habitants aurait pris un coup. Cette fois, l’histoire finit bien. Mais elle illustre, à sa manière, la fragilité du quotidien et la facilité avec laquelle une simple table et quelques chaises peuvent disparaître.

Le vol du mobilier de jardin n’a pas laissé de cicatrice matérielle, mais a marqué les esprits. Une petite mésaventure qui raconte aussi quelque chose de nos habitudes : partager ses histoires en ligne, espérer une issue, et parfois, être surpris par le meilleur.

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