Arthur et Mareva Galanter : la descente aux enfers du couple

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Arthur brise son silence et livre un roman intime, né d’une douleur profonde marquée par le 7 octobre.

Parfois, il suffit d’un événement pour faire basculer toute une existence. Une date qui devient une cicatrice. Une douleur impossible à contenir, mais qu’il faut bien transformer en quelque chose d’autre. C’est exactement ce que vit Arthur, qui publie son premier livre, un récit né d’une blessure profonde.

Arthur et Mareva Galanter, une force à deux

Il y a plus de vingt ans, la vie de Mareva Galanter a pris un tournant inattendu. Miss France 1999, une couronne sur la tête, un sourire lumineux, mais surtout des portes qui s’ouvrent vers un destin inattendu. Ce destin, c’est une rencontre. Celle d’un homme qui deviendra son mari, le père de sa fille, son point d’ancrage : Arthur. Ensemble, ils ont construit une histoire solide, avec une petite fille prénommée Manava qui a fait d’eux une famille soudée. Le mariage à Bora-Bora, sur les terres natales de Mareva, n’a fait que renforcer ce lien unique.

Mais derrière les photos de bonheur et les images d’un couple public, il y a la vraie vie, celle qui ne prévient jamais quand elle décide de tout ébranler. Les épreuves ne manquent pas, et le 7 octobre 2023 a été la plus violente de toutes. Ce jour-là, 1 218 vies sont fauchées par l’horreur. Un massacre qui bouleverse le monde, mais qui, pour eux, prend une dimension intime, brûlante. Mareva reste, encore et toujours, aux côtés de celui qu’elle aime. Une présence silencieuse, mais essentielle. Dans l’œil de la tempête, leur duo tient bon.

Quand l’horreur appelle l’écriture

Écrire, ce n’était pas une évidence pour lui. Depuis toujours, Arthur s’imposait comme un visage familier de la télévision. L’animateur du rire, de la légèreté, des soirées partagées sans pesanteur. Jamais il n’avait songé à montrer l’autre versant de son existence. Jusqu’à cette date. Jusqu’à ce jour qui change tout. Le 7 octobre 2023, il bascule. Il entraîne malgré lui ses proches dans cette descente vertigineuse. La peur reflétée dans les yeux de sa famille le pousse à prendre un stylo, presque comme on cherche une bouée en pleine noyade.

Alors, il écrit. Pas pour séduire, pas pour briller. Pour respirer. Pour transformer l’étouffement en souffle. Son livre, il le dit lui-même, est né entre deux extrêmes : les voyages en Israël, les missiles qui zèbrent le ciel, les amis perdus et ceux retrouvés. Les larmes qui se mêlent aux éclats de rire, l’effroi qui croise l’amour. Tout est là, brut, sincère, sans masque. Ce n’est plus le showman qu’on découvre, mais l’homme, celui qui signe de son vrai nom : Arthur Essebag.

Dans cette confession, il n’y a ni posture ni calcul. Juste un besoin vital. L’envie de partager ce qu’il a traversé, même si les mots ne suffisent jamais vraiment. Le 7 octobre n’est pas qu’une date pour lui. C’est une brûlure, une mémoire collective, une cicatrice qu’il a décidé de raconter, non pas pour tourner la page, mais pour offrir une voix à ceux qui n’en ont plus. Cette date « hante nos mémoires », dévoile-t-il.

Et c’est peut-être là toute la force de ce premier livre : on n’y lit pas seulement une histoire personnelle, mais une tentative de mettre des mots sur l’indicible. « Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable », a écrit le producteur et animateur dans des extraits dévoilés.

Une voix différente, un homme dévoilé

À 59 ans, Arthur aurait pu se contenter de continuer à enchaîner les émissions à succès, de rester l’animateur qu’on connaît tous. Mais ce livre change la perception qu’on a de lui. Derrière l’homme de télévision, il y a un être qui doute, qui tremble, qui écrit pour survivre. On comprend alors que la célébrité ne protège de rien. Qu’elle n’annule ni la douleur, ni la peur, ni la colère. Ce récit intime, c’est son moyen de rendre hommage, mais aussi de se libérer.

Son message sur Instagram l’annonçait déjà : « Je n’avais plus d’air. J’ai écrit pour ne pas sombrer. » Tout est dit. Un aveu simple, mais d’une puissance rare. Et au fond, c’est peut-être ce qui touchera le plus les lecteurs : la sincérité nue d’un homme qu’on croyait connaître, mais qu’on découvre enfin autrement.

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