« Ce Staff était en train de dévorer un gamin » : trois enfants blessés, un quinquagénaire grièvement mordu à La Grande-Motte

Une morsure grave déchire le calme, provoque douleur fulgurante, panique autour, et exige des gestes précis, rapides, pour sauver des vies.

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L’attaque de chien à La Grande-Motte a glacé tout un quartier en plein été. Un après-midi banal s’est transformé en cauchemar quand un American Staffordshire Terrier s’est échappé de son enclos. Cinq personnes ont été prises pour cible, dont trois enfants. Sans l’intervention héroïque d’un père et de sa fille, l’histoire aurait pu finir dans le deuil.

Attaque de chien à La Grande-Motte

Les enfants jouaient dehors, insouciants. Le premier cri a brisé le calme quand le chien s’est jeté sur un garçon de 12 ans. La panique a suivi. Une fillette de 10 ans s’est retrouvée mordue à la cuisse et au mollet. Un autre enfant, du même âge, s’est interposé pour protéger sa camarade et lui permettre de fuir. Le père arrivé sur les lieux raconte qu’il a trouvé un enfant caché dans un buisson, tétanisé par la peur. « On se fait attaquer par un chien », a murmuré le gamin. Quelques secondes plus tard, la scène bascule. L’homme descend de sa voiture avec sa fille, pensant encore pouvoir calmer l’animal. Face à lui, ce n’est pas un chien excité, mais une force incontrôlable. L’attaque de chien à La Grande-Motte se joue alors devant lui, et il n’a d’autre choix que d’intervenir.

Le combat d’un père et de sa fille

Dans la confusion, il sort des chaînes de son coffre pour tenter de contenir l’animal. Sa fille, étudiante vétérinaire, essaie de le raisonner, de parler au chien pour l’apaiser. Mais la bête bondit. L’homme tombe au sol, mordu à la cuisse, agrippé avec une violence inimaginable. Dans un réflexe, il le plaque au sol. Sa fille se jette sur l’animal pour lui prêter main-forte. Ensemble, ils parviennent à immobiliser la bête assez longtemps pour sauver les enfants. Le prix payé est lourd : quarante-cinq jours d’incapacité totale de travail, des points de suture, un pouce déboîté et des ligaments arrachés. Ce père de 57 ans garde encore les cicatrices physiques et le souvenir insupportable de cette lutte. L’attaque de chien à La Grande-Motte restera pour lui une scène gravée, marquée par la peur, mais aussi par l’instinct de protéger.

Un danger connu, ignoré trop longtemps

Ce Staffordshire Terrier n’était pas un inconnu. Classé catégorie 1, il avait déjà mordu un policier municipal. Un rapport vétérinaire l’avait signalé comme dangereux, imprévisible, mal éduqué, incapable de vivre en société. Malgré cela, il avait été rendu à ses propriétaires au lieu d’être euthanasié. « C’est comme rendre une Kalachnikov chargée », dénonce l’avocat de la victime. Le drame met en lumière les failles du système. Des procédures existent, mais elles échouent parfois à protéger. Les propriétaires, eux, ont fini en garde à vue, poursuivis pour mise en danger de la vie d’autrui. L’animal, cette fois, a été euthanasié sans délai. Mais derrière ce geste, une question persiste : combien d’alertes faudra-t-il encore avant d’éviter un tel scénario ? L’attaque de chien à La Grande-Motte rappelle brutalement que l’inaction administrative peut coûter très cher.

Une peur qui plane encore

Un mois après, le quartier porte toujours la trace de cette scène. Les enfants rejouent dehors, mais leurs parents les surveillent d’un œil inquiet. Les habitants parlent entre eux, se repassent les détails, cherchent à comprendre. Le témoin blessé reste marqué : « Si j’étais passé dix minutes plus tôt ou plus tard, on enterrait peut-être un enfant. » Ses mots sonnent comme un avertissement. Le drame a été évité de peu, mais il a laissé une blessure profonde. Derrière la bravoure de ce père et de sa fille, une réalité crue apparaît : ces chiens classés dangereux ne sont pas toujours encadrés comme ils devraient l’être. L’attaque de chien à La Grande-Motte n’est pas un simple fait divers, c’est un rappel violent des manquements à corriger et des vies qu’il faut mieux protéger.

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